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Cinéglobe - Critiques des films à l'affiche par Aline
4 août 2012

Rebelle

20186089Animation

67564366Film américain

Note: 13,5/20

Date de sortie: 1 août 2012
Réalisateur:
Mark Andrews, Brenda Chapman
Doublage:
Bérénice Béjo (VF)
Durée:
1h35

Synopsis (Allociné) : 
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.


Ma critique de "Rebelle": Pour le 13ème long-métrage Disney issu des studios Pixar, "Rebelle" plonge le spectateur dans les décors naturels de l'Ecosse médiévale.

L'histoire compose avec des personnages variés, tantôt énervants tantôt amusants, mais tous restent en partie survolés. Car le récit initiatique se focalise principalement sur la relation mère/fille; ou plutôt sur les difficultés d'une reine à enseigner les bonnes manières à une princesse capricieuse aux idées modernes.

rebelle

Pour limiter les poncifs du genre (très présent en première partie), l'intrigue élémentaire à la bonne idée de rester relativement inventive, n'hésitant pas à faire appel à la bonne vieille magie, au dépend d'une aventure plus chevaleresque. Un scénario qui reste donc une affaire de goût, à ne pas trop dévoiler cependant.

On apprécie le caractère sympathique et inédit de l'intrigue, contrairement à la morale qui reste sage, avec un propos féministe légèrement simpliste. Au final, chez Disney ça change pas, on prend le prince charmant livré beau et intelligent, sinon plutôt mourir.

rebelle2

Les points réussis de ce film d'animation: l'ambiance et le visuel mystérieux de la forêt celtique, la surprise liée au maléfice, le suspense sur la place du prince charmant, une ébauche d'humour réussi (sans être fédérateur), des pointes d'émotion et de tendresse.

On apprécie beaucoup moins la 3D, qui ne sert pas l'image. Les chansons n'ajoutent rien non plus. Il faut rester jusqu'à la fin du générique pour voir la fin.

L'histoire réussie à être fantaisiste, drôle et touchante quand il le faut, mais l'action générale reste rudimentaire.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOOO

Doublage:  OOCOO

Humour:       OOCOO

 

Intéressant? -

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour le caractère identifiable des personnages sur lequel s'amuse l'histoire
(le papa patafouf/mari dominé, la sorcière dasabusée, la mère rigide/protectrice)

-
pour les bons sentiments au coeur des émotions
- pour
quelques trouvailles amusantes
(répliques du corbeau, le prétendant incompréhensible, le chaudron répondeur)


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- un long démarrage au dépend d'un manque d'aventure?
- un discours superficiel
- des bêtes sauvages, des esprits, qui peuvent effrayer les plus jeunes

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8 août 2012

Laurence anyways

20138436Drame

drap_francais Film français

Note: 13/20

Date de sortie: 18 juillet 2012
Réalisateur:
Xavier Dolan
Acteurs:
Melvil Poupaud, Suzanne Clément, Nathalie Baye
Durée:
2h39

Synopsis (Allociné) : 
Laurence Anyways, c'est l'histoire d'un amour impossible.
Le jour de son trentième anniversaire, Laurence, qui est très amoureux de Fred, révèle à celle-ci, après d'abstruses circonlocutions, son désir de devenir une femme.


Ma critique de "Laurence Anyways": Une mise en scène maniérée, des effets visuels kitsch, une bande son épileptique, un sujet singulier, et une durée totale de 2h39, sont à souligner pour le nouveau film du jeune réalisateur Xavier Dolan. Une histoire d'amour tout en longueur, pimentée par la tragédie d'une étrange révélation; Laurence, l'homme du couple, ressent la volonté d'être une femme.

Le manque de simplicité n'est pas un défaut, mais le manque d'authenticité du personnage de Laurence confère un aspect plus maladroit aux émotions. On ne cerne pas toujours très bien ses intentions, même si la vraie idée du film est la confusion entre travestissement et hétérosexualité. L'interprète Melvil Poupaud propose un jeu trop inégal et hautain, contrairement à sa parteniare Suzanne Clément qui libère une véritable puissance scénique. En effet, le personnage féminin vole ici la vedette au complexe sujet de la transexualité.

L'ensemble est parfois intéressant, parfois très long, confus, mais a le mérite de proposer un langage très personnel.

Malgré une évolution psychologique répétitive, cette histoire d'amour dépassant les codes de la société n'est pas banale.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Inégal

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour le sujet de la transexualité
-
pour l'esthétique particulière du cinéaste
-
pour quelques moments forts (personnage de Fred et interprétation de S. Clément)


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un aspect clip qui s'éternise pour le spectateur
- le jeu de Melvil Poupaud est en dessous des attentes
- mise en scène guimauve à la menthe

12 août 2012

Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires

20161166Fantastique

67564366Film américain

Note: 11,5/20

Date de sortie: 8 août 2012
Réalisateur:
Timur Bekmambetov
Acteurs:
Benjamin Walker, Dominic Cooper, Anthony Mackie
Durée:
1h45

Synopsis (Allociné) : 
Lorsqu'Abraham Lincoln découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer les uns après les autres, à coups de hache. C'est alors que se révèle un chasseur hors pair, menant une guerre secrète sans précédent, avant même de devenir l'illustre figure de la guerre de Sécession.


Ma critique de "Abraham Lincoln: Chasseur de vampires": Comme le suggère le titre du film, l'idée du scénario est vraiment d'un goût douteux! Voilà une bonne farce ! Et oui le scoop c'est que Abraham Lincoln était en réalité un chasseur de vampires.

La mise en scène se prend moins au sérieux que prévue, il y a de l'action, et l'acteur anglais Dominic Cooper qui joue le personnage d'Henry est vraiment super. Le scénario n'a aucun intérêt, mais le résultat reste relativement divertissant pour ce qu'il prétend être.

Le côté thriller d'épouvante est au coeur de chaque image. Le réalisateur joue sur la tension, les sursauts; les têtes de vampires en 3D c'est sympa, la réserve de nourriture humaine miam miam. Bref, c'est avant tout un film de vampires classique.

Le rythme n'est pas toujours très fluide, on regarde sa montre à plusieurs reprises car malgré l'originalité du concept, le scénario est nourrit par des rebondissements ultra-prévisibles. Le mélange avec l'historique passe quand même très moyennement. De plus on se retrouve face à de nombreuses maladresses de budget: facilités et incohérences du scénario, effets visuels irréguliers, maquillage médiocre...

Un nanar d'épouvante qui s'assume plutôt bien, complètement dispensable.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:   OOOOO

Peur:           OOOOO

 

Intéressant? Non

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'acteur Dominic Cooper
-
pour une histoire assez audacieuse!
- pour le côté frayeur


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:

- scénario/production de série B
- des longueurs de rythme
- un lot de sursauts

13 août 2012

My Best Men

20086240Comédie

67563973

australie Film britannique, australien

Note: 13,7/20

Date de sortie: 8 août 2012
Réalisateur:
Stephan Elliot
Acteurs:
Xavier Samuel, Kris Marshall, Kevin Bishop
Durée:
1h37

Synopsis (Allociné) : 
David, la trentaine, quitte Londres pour l’Australie où il va épouser Mia, la femme de sa vie.
Dans un élan de solidarité masculine, Tom, Graham et Luke, ses trois meilleurs amis, l’accompagnent au mariage. Ils seront ses témoins et donneront à l’expression « pour le meilleur et pour le pire » une connotation très personnelle…


Ma critique de "My Best Men": Comédie britannique qui se regarde sans désagrément, si on passe sur la stupidité de certains gags. On reconnaît la patte du scénariste de "Joyeuses funérailles", qui nous embarque cette fois-ci dans un mariage qui tourne au vinaigre. Les meilleurs amis du marié vont en effet semer une grosse pagaille à la cérémonie. Le concept n'est pas vraiment inédit, mais toujours efficace dans l'absolu. L'ambiance "bon copain" rappelle inévitablement celle de "Very bad trip".

my best men

Dans l'artillerie des blagues, on trouve de tout et n'importe quoi; des répliques parfois drôles, des sketches parfois trop lourds (scatos), des temps-morts... Le doublage, c'est sûr, joue un rôle dans un sens ou dans l'autre.

my best men2

Mais le véritable problème du film, c'est qu'il y a des moments de battements, l'histoire tourne en rond, le rythme de la réalisation n'est pas excellent.

Le contenu de cette comédie anglaise n'est pas très subtil, mais l'humour régressif reste relativement sympathique.

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:   OOOCO

Humour:        OOOOO

 

Intéressant? -

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la distribution sympathique
-
pour Graham et sa moustache
- pour le dépaysement australien

 

3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- des passages lourds et scatologiques qui frôlent les limites
- rythme très étiré, histoire qui manque de substance
- intérêt limité

15 juillet 2012

Inside

20125728Thriller

drapeau-espagnol

  Film espagnol, colombien

Note: 14,5/20

Date de sortie: 4 juillet 2012
Réalisateur:
Andrés Baiz
Acteurs:
Quim Gutiérrez, Martina Garcia, Clara Lago
Durée:
1h43

Synopsis : 
Adrian et sa petite amie Belen sont jeunes et très amoureux...


Ma critique de "Inside": Je suis dégoûtée parce que j'avais lu le synopsis avant d'aller le voir est franchement ça gâche tout le film! Je ne parle même pas de la bande-annonce... 

inside

"La Cara Oculta" est un thriller hispano-colombien assez ingénieux dans son genre. L'intrigue et la tension sont bien maîtrisées, autour d'un suspense efficace (enfin pour ceux qui auront réussi à le préserver).

L'idée du scénario m'a plu, mais la structure découpée en deux parties a ses faiblesses; si l'on connaît les clés du mystère, tout l'intérêt pour l'histoire à tendance à disparaître. (Si comme moi vous en savez trop, la première partie va sembler très longue, donnant le sentiment que le film commence à devenir intéressant quand il s'achève...).

inside2

La mise en scène est davantage centrée sur la révélation principale, ce qui délaisse une lecture plus dramatique des évènements qui reste alors très succincte. De même, le réalisateur ne joue pas non plus sur une ambiance d'épouvante (sauf une image). Seul le sort lié aux actions des personnages tient vraiment en haleine. Ainsi il faut noter que le flou qui se construit autour de leur relation est plutôt bien vu, créant tout l'enjeu distrayant du récit.

L'idée effroyable du scénario suffit à faire un bon thriller sans artifices.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOCO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOOO

Peur:           OCOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'idée de départ
-
pour la trame des personnages
- pour
la dynamique à suspense


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- ne rien savoir du film avant d'y aller!!
- ne se regarde pas des milliers de fois
- la fin qu'on aurait aimé plus développée

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29 août 2012

Total Recall: mémoires programées

20176123Fantastique

67564366Film américain, canadien

Note globale: 9/20

Date de sortie: 15 août 2012

Réalisateur: Len Wiseman

Acteurs: Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel

Durée: 2h

Synopsis (Allociné) : Lorsqu'Abraham Lincoln découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer les uns après les autres, à coups de hache. C'est alors que se révèle un chasseur hors pair, menant une guerre secrète sans précédent, avant même de devenir l'illustre figure de la guerre de Sécession.


Ce que j'ai pensé du film: Un remake pas très bon, très centré sur une action hollywoodienne, qui se prend au sérieux... Colin Farrell n'a pourtant rien à se reprocher, mais difficile de sauver quelque chose de cette pâle production. Le film ne repose que sur des effets spéciaux sans âme et une histoire remaniée sans aucune finesse, dont on a déjà l'impression de connaître. Les personnages ne procurent aucune émotion. Seul l'ambiance science-fiction des décors vaut le détour, avec des effets-spéciaux au goût du jour.

Un passe-temps décevant et sans utilité...

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:   OOOOO

Action:           OOOCO

 

Intéressant? Non

Divertissant? Correct

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une action surchargée en course poursuite
-
pour un Colin Farrell bien arrangé
- pour le frigo tactile

3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- Kate Beckinsale plein de haine qui revient à toutes les scènes...ridicule!
- bien moins bon que le film de Verhoeven
- pas très recherché...

3 septembre 2012

Sammy 2

20160667Animation

drapeau_belgique

Film belge

Note: 12/20

Date de sortie: 15 août 2012
Réalisateur:
Ben Stassen, Vincent Kesteloot
Doublage:
Franck Dubosc, Elie Semoun, Fred Testot
Durée:
1h32

Synopsis (Allociné) :
Sammy et Ray, deux tortues de mer, amis depuis toujours, ont la belle vie le long d’une barrière de corail, guidant leurs nouveaux nés Ricky et Ella au cours de leurs premiers pas en mer. Soudain, ils sont capturés par des braconniers et se retrouvent à Dubaï au milieu d’un aquarium abritant un incroyable spectacle pour touristes. Le chef de la bande, Big Boss l’hippocampe, les met dans la confidence de son grand plan d’évasion. Mais Sammy et Ray concoctent de leur côté une autre échappée avec leurs nouveaux amis, Jimbo le poisson, Lulu le homard, Annabel la gentille petite pieuvre et toute une famille de pingouins. C’est alors qu’arrivent les petits Ricky et Ella, bien déterminés à s’infiltrer pour leur venir en aide. Après une série d’aventures plus palpitantes les unes que les autres, nos héros mettent le cap vers le sud pour retrouver Shelly, le grand amour de Sammy.


Ma critique de "Sammy 2": Une histoire moins entraînante que le premier épisode, mais une 3D toujours aussi bien travaillée dans le relief. L'histoire se passe dans un aquarium géant, ce qui enlève un peu la "magie" de l'océan et le côté aventurier. Les personnages sont sympathiques sans plus. L'humour reste très enfantin.

sammy 2

Un film pour enfants à voir pour la 3D.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOCOO

Doublage:  OOCOO

Humour:       OCOOO

 

Intéressant? pour la 3D

Divertissant? pour les enfants

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la 3D
-
pour les poissons colorés
- parce que c'est belge


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- enfantin, moins intéressant que le premier
- difficile de se détacher des voix connues des doubleurs
- des longueurs

11 septembre 2012

Du vent dans les mollets

20169197Comédie

drap_francais Film français

Note: 13/20

Date de sortie: 22 août 2012
Réalisateur:
Carine Tardieu
Acteurs principaux:
Agnès Jaoui, Denis Podalydès, isabelle Carré
Durée:
1h29

Synopsis (Allociné) :
Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d'amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu'au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie.


Ma critique de "Du vent dans mes mollets": Une mise en scène tendre et légère, teintée d'une douce nostalgie puisque l'histoire se passe dans les années 80. On reste attentif à l'écriture chargée de petites répliques cinglantes et de personnages attachants.

du vent dans les mollets

Une petite tranche de vie relative à l'enfance: il s'agit avant tout d'une histoire d'amitié entre deux petites copines âgées de 9 ans. Le film marche bien car l'interprétation est plutôt bonne, notamment celle des deux jeunes actrices, pas évident. En effet, la bonne direction des acteurs réussit à feindre la spontanéité du récit. L'humour est frais mais reste relativement en second plan. Le film cherche à susciter l'empathie, avec aussi quelques moments plus touchants.

du vent dans les mollets2

La réalisatrice a de bonnes intentions, mais le récit a tendance à multiplier les intrigues d'une manière inutile, sans autre but que d'apporter une substance légèrement artificielle. Le résultat est assez curieux : à la fois inégal et maniéré, plat et inattendu.

"Du vent dans mes mollets" apporte un peu d'air frais au cinéma français. C'est tendre mais tout de même pas très épais.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOCOO

Acteurs:    OOOCO

Humour:        OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour un scénario narratif, bavard, mais appliqué
-
pour le mélange de la comédie et de l'émotion
-
pour la tendresse nostalgique du récit


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un scénario qui manque globalement de consistance
- un style un peu trop "précieux"
- des intrigues plates

11 septembre 2012

Superstar

20159325Comédie dramatique

drap_francais Film français

Note: 12/20

Date de sortie: 29 août 2012
Réalisateur:
Xavier Giannoli
Acteurs:
Kad Mérad, Cécile de France
Durée:
1h52

Synopsis (Allociné) :
Un anonyme devient soudain célèbre, sans savoir pourquoi.


Ma critique de "Superstar": L'idée de "Superstar" est étrange (un inconnu qui devient célèbre du jour au lendemain), mais le film n'arrive pas vraiment à dépasser le stade du concept. Le réalisateur dénonce la société et les médias d'aujourd'hui d'une manière un peu scolaire et très simplifiée.

J'ai apprécié la mise en scène assez sérieuse (il n'y a ici aucun humour), toujours dans une ambiance inquiétante, servie par une musique oppressante. Par contre, le scénario est très répétitif, on comprend très vite la démonstration, et à la fin, on en a marre! J'ai été surprise par Kad Merad qui réussit à ne pas en faire trop (ça aurait pu être pire...). Le côté absurde de la situation est plus ou moins dérangeant, avec des tentatives d'explications beaucoup trop vague pour mon esprit cartésien, rendant la morale et la dénonciation médiatique assez facile. De plus les personnages secondaires n'apportent pas grand chose, tout comme la romance sentimentale, complètement inutile. Finalement une simple saynète comme dans le dernier Woody Allen aurait suffit amplement...

"Superstar" dénonce la célébrité avec un point de vue extravagant : mais une fois le concept en place, le film n'arrive vraiment plus à surprendre et manque de subtilité!

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Émotion:        OOOOO

 

Intéressant? Un peu

Divertissant? Correct pour la moitié du film

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la mise en scène façon thriller plutôt bien vue
-
pour baigner dans l'univers des médias
-
pour une idée intéressante et moderne


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- trop long sur la fin...et le milieu... ça s'éternise à en mourir
- un message caricatural et convenu
- attention, pas d'humour

19 septembre 2012

Monsieur Lazhar

20177899Comédie dramatique

drapeau_canada Film canadien

Note: 15,5/20

Date de sortie: 5 septembre 2012
Réalisateur:
Philippe Falardeau
Acteurs:
Mohammed Fellag, Sophie Nélisse, Emilien Néron
Durée:
1h35

Synopsis (Allociné) :
A Montréal, Bachir Lazhar, un immigré algérien, est embauché au pied levé pour remplacer une enseignante de primaire disparue subitement. Il apprend peu à peu à connaître et à s’attacher à ses élèves malgré le fossé culturel qui se manifeste dès la première leçon. Pendant que la classe amorce un lent processus de guérison, personne à l’école ne soupçonne le passé douloureux de Bachir, qui risque l’expulsion du pays à tout moment.


Ma critique de "Monsieur Lazhar": Avec une simplicité de mise en scène, le réalisateur parvient à retranscrire des émotions justes. "Monsieur Lazhar" est un film qui aborde des sujets graves (deuil, suicide) mais d'une manière très délicate, en abordant le point de vue de l'après-drame. L'histoire se déroule dans un environnement scolaire: banal et innocent, ce qui place ce récit à la portée de tous.

Mohammed Fellag interprète un instituteur touchant, tout en retenue. Les bons sentiments ne m'ont pas semblé naïfs mais authentiques. De même, les jeunes acteurs sont très bien dirigés.

Un film qui dégage une sensibilité recherchée et percutante.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOCO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOOO

Émotion:       OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Correct

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour le ton à la fois sensible et percutant
-
pour une écriture fluide, et une belle musique au piano
- pour sa nomination aux oscars du meilleur film étranger


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- une histoire pas très compliquée, à l'enjeu restreint
- le charme de l'accent québécois mais pas toujours évident à saisir
- pas très gai...

21 août 2012

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

20135951Comédie dramatique

67564366Film américain

Note: 13/20

Date de sortie: 8 août 2012
Réalisateur:
Lorene Scarafia
Acteurs:
Steve Carell, Keira Knightley
Durée:
1h40

Synopsis (Allociné) : 
Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ?
C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.


Ma critique de "Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare": Ce film n'a pas de genre spécifique: ni vraiment une comédie, ni pleinement un drame, encore moins un film d'action ou catastrophe... Le thème de la fin du monde est abordé avec un point de vue atypique: une sorte de road-movie d'anticipation avec un fond de drame sentimental. Au final, on ne sait pas trop quoi en penser!

L'écriture du scénario est bercée par une jolie ironie (l'araignée, l'astéroïde en avance...), une jolie poésie (le chien, la famille...) et quelques surprises dans les aléas du récit, mais la réalisation pèche par ses problèmes de rythme. La mise en scène est assez étrange, et le casting laisse un peu dubitatif: Steve Carell ne surprend pas vraiment et Keira Knightley est assez agaçante.

L'ambiance du film est assez saisissante, mais les émotions ne sont pas assez fortes, les scènes sont longues et manquent souvent d'attrait. Une histoire comme on voudrait en voir plus souvent, malgré un potentiel à pouvoir faire mieux.

Une fin du monde traitée sous un angle pas courant, qui frôle malheureusement trop souvent avec l'ennui.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOOO

Émotion:        OCOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Correct

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une vision neutre mais originale sur la fin du monde
-
pour l'ironie ambiante assez crédible
- pour la scène finale qui fait froid dans le dos


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un sentiment de longueur permanent
- un film bavard
- Keira Kightley moyennement intéressante

23 septembre 2012

Jason Bourne : L'héritage

20182266Thriller

67564366Film américain

Note: 14/20 

Date de sortie: 19 septembre 2012
Réalisateur:
Tony Gilroy
Acteurs:
Jeremy Renner, Rachel Weisz, Edward Norton
Durée:
2h16

Synopsis (Allociné) : 
On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets…


Ma critique de "Jason Bourne: l'héritage": Il s'agit du quatrième volet de la saga, avec le pari risqué de réaliser une suite sans le héros principal. Un spin-off avec Jérémy Renner en vedette, et le scénariste des précédents opus en guise de réalisateur.

jason bourne

Malgré une action qui s'écarte du "paysage" européen, le ton du film reste assez fidèle à la saga. Caméra nerveuse, musique d'ambiance, programmes gouvernementaux secrets... On reste dans l'esprit sérieux du film d'espionnage.

Côté scénario, ce nouvel opus n'apporte pas de révélations très intéressantes. Le contexte général se veut toujours aussi confus, ce qui n'est pas forcément un mal. L'univers complexe de l'espionnage est le prétexte à un simple thriller d'action, qui se concentre autour d'une chasse à l'homme. Ainsi, le récit laisse toujours des flous en suspend mais évite de s'embourber sur des pistes trop grotesques (manipulations génétiques : qui laissait présager le pire). 

En effet, après une première partie très longue à passer, l'histoire se résume simplement à une grosse course-pousuite! Un spectacle assez divertissant en soi, mais étrangement peu consistant. On reste avec l'impression d'une copie qui n'atteint pas la subtilité de l'original.

jason bourne2

Cependant le feu de l'action reste bien géré. Si le début est assez bavard et référencé, le rythme gagne en fluidité avec l'arrivée de Rachel Weisz, et on passe globalement un bon moment. La relation entre les deux héros est développé d'une manière assez sommaire mais efficace. Tout le monde court et se tire dessus, avec une trame assez bien ficelé. Petit regret, Jérémy Renner n'est pas exploité au top de son sex-appeal ;)

Une traque humaine à l'allure assez inégale mais globalement efficace.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOOO

Action:        OOOCO

 

Intéressant? -

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une course poursuite divertissante
-
pour le couple Jérémy Renner/Rachel Weisz
- pour la tuerie froide dans le labo


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- des révélations qui n'apportent rien de plus à la saga
- il n'y a plus Matt Damon ;(
- un début endormant

27 octobre 2012

Paperboy

20196843Polar

67564366Film américain

Note: 11/20

Date de sortie: 17 octobre 2012
Réalisateur:
Lee Daniels
Acteurs:
Matthew McConaughey, Zac Efron, Nicole Kidman
Durée:
1h48

Synopsis (Allociné) :
1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus dans le couloir de la mort, ils vont enquêter sur le cas Hillary Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté sans preuves concluantes. Persuadés de tenir l’article qui relancera leur carrière, ils sillonnent la région, conduits par Jack Jansen, le jeune frère de Ward, livreur du journal local à ses heures perdues. Fasciné par la troublante Charlotte, Jack les emmène de la prison de Moat County jusqu’aux marais, où les secrets se font de plus en plus lourds. L’enquête avance au cœur de cette Floride moite et écrasante, et révèle que parfois, la poursuite de la vérité peut être source de bien des maux…


Ma critique de "Paperboy": Au milieu de la Floride fin des années 60, le réalisateur Lee Daniels joue la carte de l'atmosphère poisseuse à fond: couleurs passées, scènes trash, marécages et violence crue. Les effets sont compliqués, tout comme la narration qui n'aide pas forcément à rentrer dans l'intrigue de ce polar noir. Attention aux longueurs et à la vulgarité ambiante...

paperboy

En effet, l'enquête policière en elle-même ne fait rien pour passionner le spectateur: les dialogues sont longs, confus, sans suspense, le rythme évolue difficilement. On se demande ce que l'histoire cherche à nous raconter, et surtout si ça va décoller. L'ensemble se complaît trop facilement au stade des intentions. Cependant, l'atmosphère moite est décrite de manière à aborder des thèmes collatéraux perspicaces comme le racisme par exemple. Elle délivre surtout une étrange palette de protagonistes sortant de l'ordinaire.

paperboy2

L'intérêt du film consiste dès lors à la machination des personnages tous aussi sordides les uns que les autres, avec des rôles marquants, comme cette Nicole Kidman devenue vulgaire et nymphomane pour l'occasion.

Un polar aux effets de mauvais goût servi par la bonne direction des acteurs. Mais dommage, l'histoire peine à devenir intéressante.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:    OOOCO

Action:          OOOOO

 

Intéressant? Moyennement

Divertissant? Moyennement

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'expression d'une ambiance crade et stylistique
-
pour le suspense de l'intrigue
- pour la scène où Nicole Kidman urine sur Zac Efron


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- une intrigue pas focalisée sur le suspense et l'action
- une violence crade, dure et glauque : sans nuance (interdiction - de 12 ans légère)
- longuet

7 octobre 2012

Savages

20184017Drame

67564366Film américain

Note: 11/20

Date de sortie: 26 septembre 2012
Réalisateur:
Oliver Stone
Acteurs:
Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson, Blake Lively
Durée:
2h10

Synopsis (Allociné) :
Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste bohème, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena.


Ma critique de "Savages": La recette de "Savages" mélange la drogue, le sexe, et la violence, avec une énergie relativement crue. Oliver Stone emmène le spectateur au coeur du marché du cannabis pour les amateurs d'histoire mafieuse et d'action agressive. La mise en scène est à mon sens chargée de fioritures bordéliques inutiles, et le rythme repose sur des longueurs parfois maladroites.

L'intrigue sur l'industrie de la drogue semble assez bien étoffée, servie par un panel d'acteurs intéressants. On retiendra notamment la prestation tonique de Salma Hayek. On peut aussi remarquer la nouvelle maturité d'Aaron Johnson. Cependant, malgré le casting frais et singulier, la distribution des rôles n'offre pas de grande surprise (Benicio Del Toro un peu trop bien à sa place). Les personnages ne sont d'ailleurs pas très empathiques, pour un thriller qui manque globalement d'âme et de sentiment. On a plusieurs fois envie de regarder sa montre. Le trio amoureux reste assez transparent, et l'aspect "sans morale" semble une redite.

Une image nerveuse, une réalisation alambiquée, pour un résultat curieux pas totalement convaincant.

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:    OOOOO

Action:           OOOOO

 

Intéressant? Bof

Divertissant? Bof

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une réalisation brutale qui a du caractère
-
pour le suspense de l'intrigue
- pour l'univers des cartels sud-américains


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un manque de simplicité
- une violence assez trash
- la double fin; mouais mouais

8 octobre 2012

Le Magasin des Suicides

20104611Animation

drap_francais

drapeau_belgique drapeau_canada Film français, belge, canadien

Note: 11,5/20

Date de sortie: 26 septembre 2012
Réalisateur:
Patrice Leconte
Doublage:
Patrick Alane, Isabelle Spade
Durée:
1h25

Synopsis (Allociné) :
Imaginez une ville où les gens n’ont plus goût à rien, au point que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons et cordes pour se pendre. Mais la patronne vient d’accoucher d’un enfant qui est la joie de vivre incarnée. Au magasin des suicides, le ver est dans le fruit…


Ma critique de "Le Magasin des Suicides": Patrice Leconte modèle "Le Magasin des Suicides" à la façon d'un conte musical au ton macabre, qui rappelle l'ambiance Tim Burton. Le concept est assez spécial.

le magasin des suicides

Le public visé est ambigu. En effet, l'univers est beaucoup trop lugubre pour être destiné aux enfants (à déconseiller), pourtant il y a énormément de chansons banales pas forcément trépidantes, aux rimes faciles, et pas toujours agréables à l'oreille. Les dialogues ne cherchent pas un humour immédiat, se limitant à une atmosphère décalée qui donne le bourdon.

le magasin des suicides2

L'esthétique du graphisme est plutôt plaisante, et le caractère des personnages devient le principal attrait de l'histoire, avec quelques bonnes trouvailles sur les différents objets vendus dans le magasin.

Un univers noir décalé qui ne lutte pas contre l'arrière-goût dérangeant.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:     OOOOO

Humour:        OCOOO

 

Intéressant? -

Divertissant? Correct

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'ambiance macabre décalée
-
pour le personnage de la mère
-
pour l'ironie ambiante


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- beaucoup de passages chantés médiocres
- une morale prévisible
- déprimant

9 octobre 2012

Kirikou et les hommes et les femmes

20200597Animation

drap_francais Film français

Note: 13/20

Date de sortie: 3 octobre 2012
Réalisateur:
Michel Ocelot
Doublage:
Romann Berrux, Awa Sène Sarr
Durée:
1h28

Synopsis (Allociné) :
Le grand-père nous accueille dans sa grotte bleue, pour de nouvelles confidences. Il restait encore de beaux souvenirs de l’enfance de Kirikou à évoquer : les moments où il a aidé les hommes et les femmes de son village et d’ailleurs…


Ma critique de "Kirikou et les hommes et les femmes": Un enchaînement de cinq saynètes viennent composer ce troisième opus de la saga Kirikou. Malgré un univers toujours dépaysant et coloré, le rythme donne un sentiment de longueur. Les histoires restent des comptines enfantines qui abordent les valeurs de la tolérance par exemple. Certaines restent plus en mémoire que d'autres comme celle du touareg.

kirikou et des hommes

Un charme de l'Afrique qui opère toujours, malgré des longueurs.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOCOO

Acteurs:     OOOOO

Humour:        OOOOO

 

Intéressant? -

Divertissant? Correct

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour de nouvelles aventures de Kirikou
-
pour les belles valeurs transmises
-
pour une création made in france


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- les histoires sont globalement trop longues
- des voix changées
- la 3D peu nécessaire

31 octobre 2012

Looper

20239211Science-Fiction moins10

67564366Film américain

Note: 14,5/20

Date de sortie: 31 octobre 2012
Réalisateur:
Rian Johnson
Acteurs:
Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt
Durée:
1h50

Synopsis (Allociné) :
Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les "Loopers") les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…


Ma critique de "Looper": Avec un synopsis séduisant et un casting prestigieux, "Looper" était attendu au tournant. En effet, avec son intrigue réfléchie et originale, quelle bonne idée de renouer avec l'essence du thriller d'anticipation!

Le pitch de départ fait tout de suite son effet: dans un futur proche, la Mafia se débarrasse de ses victimes en les expédiant secrètement et illégalement dans le passé grâce à la machine à remonter le temps! L'alliance du thriller mafieux et de la science-fiction est parfaitement maîtrisée dans la première partie du film, qui nous plonge dans un avenir réaliste et brutal. La façon dont les "Loopers" éliminent leur victimes suffit à créer une ambiance glaciale. Les plans rapides et les bruitages contrastés offre une mise en scène suffisamment expressive.

Dans l'esprit du moindre budget, le réalisateur choisi de rester dans un univers futuriste trop minimaliste (les évolutions technologiques ne nous dépaysent pas beaucoup), et privilégie l'ambiance des armes à feu. Les images délivrent une atmosphère pas folichonne mais crédible, bien que l'équilibre est maladroit par moment. Quitte à rester dans un univers subjectif, on se serait abstenu de voir la capsule à remonter le temps par exemple. Les bonnes trouvailles sont plutôt à découvrir dans le lien interactif imaginé entre les criminels du futur et leur homologue du présent. Ainsi, toute la réflexion autour du voyage dans le temps et de sa possible utilisation est exploitée de manière pertinente, avec des réponses à nos questions qui évitent de créer de mauvais paradoxes.

Malgré un bon effet de surprise, "Looper" n'échappe pas au "hic" du scénario qu'il faut tenir jusqu'au bout. Si le réalisateur Rian Johnson évite de tomber dans le pur thriller d'action (course-poursuite réduite, la réunion du Joe présent avec son Joe futur très minimal), il introduit quelques idées parasitaires. Pourquoi avoir gâché la réflexion du voyage dans le temps avec une médiocre histoire de pouvoir télékinésiques??? Sans révéler les éléments clés du film (qu'est ce qu'il vient faire là le môme?), j'ai trouvé la conclusion plutôt bancale: elle ne transporte le spectateur ni dans la réflexion philosophique ni dans les émotions pour donner envie de le revoir. Pire, elle suppose une morale chou-fleur.

Côté acteur, la transformation de Joseph Gordon-Levitt pour ressembler à Bruce Willis est parfois déstabilisante^^. Si c'est un plaisir de retrouver ces deux visages à l'écran, les dialogues entre les deux personnages manquent parfois de corrosif.

Un film d'anticipation à ne pas "Looper", original, malgré une étrange direction du scénario sur la fin.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOCO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Action:          OOCOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour le script original, pas compliqué, et réfléchi
-
pour le suspense divertissant
- pour une trame scénaristique imprévisible


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- Joseph Gordon-Levitt avec des lentilles bleues oulaaa
- une sur-intrigue qui laisse perplexe
- des personnages moyennement emphatiques

3 novembre 2012

Skyfall

20264212Thriller

6756436667563973

Film américain, britannique

Note: 13/20

Date de sortie: 26 octobre 2012
Réalisateur:
Sam Mendes
Acteurs:
Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem
Durée:
2h23

Synopsis (Allociné) :
Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…


Ma critique de "Skyfall": C'est le 50ème anniversaire de James Bond avec la sortie de ce nouvel opus baptisé "Skyfall". Si Daniel Craig a encore du mal à imposer son physique "poutinien", les seconds rôles sont bien servis: Judi Dench est toujours impeccable en M, et Javier Bardem fait un méchant peroxydé surprenant. Seules les James Bond Girl peuvent décevoir par leur apparition peu charismatique.

skyfall

Le réalisateur de Sam Mendes respecte les codes de la saga, avec une mise en scène soignée et des clins d'oeil qui perpétuent le mythe (la musique, l'Aston Martin, le méchant... ). On retrouve des scènes d'action particulièrement décoiffantes (une grosse scène d'ouverture, une grosse scène finale, mais un milieu assez creux). Le regard à la fois rétrospectif et moderne est bien géré, même s'il rabâche des thèmes plus proche d'une conclusion que d'une nouvelle jeunesse, soulignant l'obsession du temps qui passe.

skyfall2

On ne boude pas son plaisir de retrouver James Bond à l'écran, bien que le scénario manque d'ambition, ne reste pas inoubliable, avec une action étirée en longueur, qui demeure finalement assez commune. De plus, l'humour se fait plutôt discret.

"Skyfall" - la grosse production du moment, à voir pour être dans le coup.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Action:          OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la performance de Javier Bardem en méchant inattendu
-
pour l'ambiance James Bond
- pour l'étrange générique très contemporain


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- une action assez déséquilibrée
- pas beaucoup de gadgets d'espion!
- une intrigue simple sans gros rebondissements et parfois longue

10 novembre 2012

Un plan parfait

20250231Comédie

drap_francais Film français

Note: 13/20 ♥♥

Date de sortie: 31 octobre 2012
Réalisateur:
Pascal Chaumeil
Acteurs principaux:
Diane Kruger, Dany Boon
Durée:
1h44

Synopsis (Allociné) :
Pour contourner la malédiction qui anéantit tous les premiers mariages de sa famille, Isabelle a une stratégie pour épouser l'homme qu'elle aime : trouver un pigeon, le séduire, l’épouser et divorcer.
Un plan parfait si la cible n’était l'infernal Jean-Yves Berthier, rédacteur pour un guide touristique, qu'elle va suivre du Kilimandjaro à Moscou.
Un périple nuptial pour le meilleur et surtout pour le pire.


Ma critique de "Un plan parfait": "Un plan parfait" revient au fondamental de la comédie romantique dont le principal atout est la pétillante Diane Kruger. Son jeu spontané amuse facilement.

Le ton léger de la mise en scène est relativement plaisant, un brin surréaliste, avec un récit qui avance de Paris à Moscou en passant par le Kenya. C'est le film gentillet du moment. L'histoire de la malédiction de famille donne un pitch relativement sympathique, même si le scénario reste à l'état marshmallow.

un plan parfait

Malgré l'atmosphère détendue inhérente au genre, où il ne faut pas chercher la crédibilité des situations, les gags sont relativement pauvres, avec un humour fragile. Le montage musical, les paysages, les pitreries du scénario, voguent sur le modèle américain. L'alchimie Kruger/Boon ne fait pas franchement rêver, mais on retiendra des acteurs secondaires très à l'aise dans leur rôle.

Une comédie romantique française gentillement distrayante.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOCO

Humour:        OOOOO

 

Intéressant? -

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la prestance de Diane Kruger
-
pour le ton léger de la comédie
-
pour les prises de vues du Kenya


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un peu décevant par rapport à l"Arnacoeur" du même réalisateur
- le jeu de Dany Boon toujours lourd
- une mise en scène relativement pompeuse

11 novembre 2012

Frankenweenie

20127907Animation moins10

67564366Film américain

Note: 13/20

Date de sortie: 31 octobre 2012

Réalisateur:
Tim Burton
Acteurs de doublage:
Charlie Tahan, Winona Ryder
Durée:
1h27

Synopsis (Allociné) :
Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…


Ma critique de "Frankenweenie": Appartenant au genre inclassable, "Frankenweenie" est un film d'animation réalisé en stop-motion, dans un univers macabre, collant parfaitement à sa sortie pour Halloween. Dans un décor noir et blanc, Tim Burton livre une histoire chargée en émotions entre un garçon et son chien. Original, bizarre, une musique forte, mais avec un rythme parfois languissant.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas sorti les mouchoirs au cinéma...

frankenweenie

Un conte étrange pour les adeptes de Tim Burton.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:      OOOCO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la touche Tim Burton
-
pour la belle amitié entre le garçon et son chien
- pour le chat^^


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- c'est triste...
- une intrigue un peu brouillon
- réservé à un public réceptif

15 octobre 2012

Después de Lucia

20209185Drame

mexique

Film mexicain

Note: 14,5/20

Date de sortie: 3 octobre 2012
Réalisateur:
Michel Franco
Acteurs:
Tessa Ia, Hernan Mendoza
Durée:
1h43

Synopsis (Allociné) :
Lucia est morte dans un accident de voiture il y a six mois ; depuis, son mari Roberto et sa fille Alejandra, tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ, Roberto décide de s’installer à Mexico. Alejandra se retrouve, nouvelle, dans une classe. Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part de ses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient une proie, un bouc émissaire.


Ma critique de "Después de Lucia": Il s'agit d'un drame au sujet éprouvant, à la violence psychologique significative, qui contraste avec la manière de filmer très posée du réalisateur. L'utilisation de plans fixes et de longues séquences semble consentir à la représentation d'une réalité languissante, où chaque seconde dure une éternité. C'est un film assez coup de poing au niveau émotionnel, qui enferme le spectateur dans une violence insoupçonnée et qui devient au fil du récit de plus en plus insistante, voire étouffante.

En effet, après une longue mise en situation, un thème transparaît enfin en surface: le harcèlement moral et physique d'une lycéenne par ses camarades de classe. Le deuil de la mère, suggéré par le titre, est traité de manière très intimiste, laissant de grandes marges d'interprétation. L'histoire se déroule au Mexique, dans un milieu aisé, ce qui participe aussi à l'atmosphère générale. Le scénario à controverse va loin dans sa démonstration, et contribue à créer une ambiance de plus en plus dérangeante. Toute sa force est de laisser le spectateur sans vraiment savoir jusqu'où le calvaire va s'échelonner, tout en créant le malaise par la pudeur des images. Le réalisateur pousse de manière radicale le vice et la transgression à travers la jalousie, la colère, ce qui en fait une leçon toute particulière. A voir avec le morale solide.

Préserver de toute révélation sur le synopsis du film, je me suis laissée prendre à la découverte des personnages, et surprendre par la tournure que prend la gravité du récit. On apprécie le contraste entre la relation très attentionnée entre le père et sa fille, et la suite d'évènements cruels qui arrive tour à tour. La souffrance est montrée par des actes inconsidérés, pas toujours compréhensifs, et par une mise en scène très sobre. Mais là où l'ensemble devient intéressant, c'est quand le récit souligne de près ou de loin de nombreux sujets de société (l'éducation, l'insertion sociale, la jeunesse, la drogue, le deuil, les dangers d'Internet...).

Malgré un sujet traité avec un parti-pris sensible, on peut cependant souligner une réalisation parfois fastidieuse, par des enchaînements maladroits, une fin ouverte qui énerve, un montage pas très fluide, une abscence de musique... ça reste très fabriqué!

Un drame qui met en concurrence les cruautés de la vie contre celle de la nature humaine.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOCO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OOOCO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? ...

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une situation révoltante qui marque les esprits
-
pour les multiples faits de société en jeu
- pour son prix de la sélection "Un certain regard" à Cannes


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- une non fin grrr
- des scènes dérangeantes et difficiles (la scène du gâteau qui donne envie de vomir)
- une photographie peu esthétique

18 octobre 2012

Dans la maison

20133111Thriller

drap_francais Film français

Note: 15/20

Date de sortie: 10 octobre 2012
Réalisateur:
François Ozon
Acteurs principaux:
Fabrice Luchini, Ernst Umhauer, Kristin Scott Thomas
Durée:
1h45

Synopsis (Allociné) :
Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l'enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d'événements incontrôlables.


Ma critique de "Dans la maison": François Ozon esquisse un thriller psychologique plutôt original, avec une réalisation dynamique et un suspense maîtrisé. Un professeur de français tente de pousser le potentiel d'écriture d'un de ses élèves; mais la situation devient de plus en plus embarrassante, car l'adolescent rapporte des faits réels et s'immise dans la vie privée de son camarade de classe.

L'ambiance toute particulière entre la réalité et la fiction emporte le spectateur dans un étrange voyeurisme. La voix-off du jeune garçon utilise un ton souvent inquiétant et médisant, qui permet à quelques dialogues de se démarquer. En effet, le mélange entre le discours romanesque et cinématographique est le parti-pris d'une mise en scène audacieuse.

Mais où le film nous emmène t-il vraiment? Alors que le côté mystérieux est assez bien construit quand on le découvre sur le coup, le scénario possède par contre des limites. Le réalisateur multiplie des pistes artificielles et profite du thème de la fiction pour s'excuser de tout: la caricature des personnages, une fin qui se cherche, des rebondissements moins pertinents que prévus... Le film n'a pas de sens profond.

Finalement, tout l'enjeu du film et de son appréciation semble aussi se fonder sur le jeu des comédiens et l'approche des personnages. L'interprétation participe à la vision du film, avec un Fabrice Luchini qui se complaît au rôle du prof de français. Le jeune acteur Ernst Umhauer offre une prestation inégale: il fait exister avec force son personnage, mais ne le rend pas crédible pour autant. Chacun possède son trait de caractère plus ou moins exaspérant, mais tout le monde se prête bien au jeu.

Un "thriller" français esthétique, bien construit et atypique.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOCO

Rythme:        OOOCO

Acteurs:    OOOCO

Humour:        OCOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une réalisation sophistiquée
-
pour le suspense ambiant
-
pour la galerie d'art tenu par le personnage de K. Scott Thomas et une Y. Moreau en double


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- des tournures excessives
- une idée qui s'essoufle
- un brin prétentieux dans un milieu intellectuel

19 octobre 2012

Astérix et Obélix: au service de Sa Majesté

20231929Comédie

drap_francais Film français

Note: 11,5/20

Date de sortie:
17 octobre 2012

Réalisateur:
Laurent Tirard
Acteurs principaux:
Gérard Depardieu, Edouard Baer, Guillaume Gallienne
Durée:
1h49

Synopsis (Allociné) :
50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.
La victoire est rapide et totale. Enfin... presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…
Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c'est loin d'être gagné.


Ma critique de "Astérix et Obélix": Gérard Depardieu est toujours aussi bon et irremplaçable dans le rôle d'Obélix, voilà ce qu'on pourra retenir de cette quatrième adaptation des aventures d'Astérix, dirigé par le tout frais Laurent Tirard. Cette nouvelle production nous délivre bonne humeur et détente, puisque c'est toujours un plaisir de déguster une comédie pop-corn au cinéma.

asterix majeste

Le scénario est adapté d'un mélange entre les albums "Astérix chez les Bretons" et "Astérix et les Normands", avec le pari de porter à l'écran une ambiance très "british". Ainsi, plus de la moitié des acteurs du film prennent l'accent anglais, ce qui nous l'éloigne de l'univers plus traditionnel des autres volets.

Autant j'aime beaucoup les comédies de Laurent Tirard, autant ici pas de surprise, le film reste fidèle à la bande-annonce, qui ne m'avait pas beaucoup emballée. Les situations sont très appuyées, avec des fantaisies et des anachronismes qui semblent vouloir imiter l'univers Chabat, mais sans y parvenir: au lieu d'être décalé, le résultat m'est apparu très surfait. En effet, la plupart des effets humoristiques s'appuie sur des jeux de mots ou des références à la culture contemporaine qui tombent à plat. Avec Edouard Baer dans la peau d'Astérix, j'avais l'espoir de profiter d'un humour plus malicieux. Erreur, on reste dans une banalité très enfantine, développé de manière consensuelle pour le large public. Pas déplaisant, mais loin d'être formidable.

asterix majeste2

Il reste donc toute la fidélité de l'adaptation de la BD, une grosse part du gâteau, dont il faut aussi cerner la difficulté. En ce sens le travail effectué tient la route.

On peut émettre davantage de réserve par rapport au rythme bancal de l'action. Le milieu est assez mou, et il faut attendre la dernière demi-heure du film pour enfin être secoué par un esprit plus aventurier.

La plus mauvaise surprise de cette nouvelle adaptation, reste pour ma part, la très médiocre mise en scène des décors! Le carton-pâte Disney et les effets numériques fonction copier/coller... bof.

asterix majeste3

Autre aspect fondamental dans la qualité ou non du film, les différents comédiens sollicités pour le tournage. On retrouve de fortes têtes qui viendront plaire ou non. Luchini en César m'a agacé, et c'est finalement Guillaume Gallienne qui m'a semblé le plus à l'aise, le seul a apporté une identité forte et attachante à son personnage.

Pour conclure, le film souffre d'un effet de surprise malheureusement disparu. Laurent Tirard a réussi à renouveler la saga avec une action située en Grande-Bretagne, mais n'innove pas de manière toujours efficace. Le regard introspectif sur la BD est un peu lourd, tout comme l'humour banalisé. Certes, le casting interchangeable est préjudiciable, le spectateur étant figé dans un esprit de comparaison, où les liens doivent se recréer à chaque fois.

Familial et bon enfant, mais la fantaisie british demeure très surfaite.

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:        OOCOO

Acteurs:     OOOOO

Humour:        OCOOO

 

Intéressant? -

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'ambiance récréative
-
pour des seconds rôles surprises
-
pour quelques gags qui donnent le sourire


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- ambiance et humour pas à la hauteur du film de Chabat
- des effets numériques gadgets
- pas de Panoramix

21 septembre 2012

Expendables 2

20148291Action

67564366Film américain

Note: 10,5/20 

Date de sortie: 22 août 2012
Réalisateur:
Simon West
Acteurs:
Sylvester Stallone, Jason Statham
Durée:
1h42

Synopsis (Allociné) :
Les Expendables sont de retour, et cette fois, la mission les touche de très près...
Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…


Ma critique de "Expendables 2": Si on enlève le casting, "Expendables 2" est franchement mauvais côté réalisation et histoire. Des cadrages qui donnent mal à la tête, un scénario remplit uniquement par des scènes de combats, et un second degré pas si évident que ça. C'est du quatrième degré: une histoire nulle par essence, ah ok... Pfff! Soit on fait une véritable comédie, soit fait un vrai film^^

expandables 2

Ce pastiche des films d'action des années 80-90 a donc vraiment des limites! La mise en scène n'arrive pas à sortir du simple défilé de "stars". Les acteurs ne semblent jamais être traités comme des personnages à part entière. L'humour s'active à la fin avec Schwarzenegger. L'ensemble est vraiment trop surfait, c'est un peu du gâchis...

Complètement bourrin.

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OCOOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:   OOOCO

Action:           OOOOO

 

Intéressant? Non

Divertissant? Bof

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la grande réunion des acteurs cultes
-
pour l'action pure, combats encore et toujours
- pour l'arrivée au casting de Van Damme et Chuck Norris

 

3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- des gros bras vieillissants "bon au musée" c'est pas faux
- peu de tension, peu d'émotion, une action qui ne prend pas aux tripes!
- scénario néant

27 octobre 2012

Amour

20121556Drame

drap_francais

flag_de Autriche Film français, allemand, autrichien

Note: 10,5/20

Date de sortie: 10 octobre 2012
Réalisateur:
Michael Haneke
Acteurs principaux:
Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert
Durée:
2h07

Synopsis (Allociné) :
Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.


Ma critique de "Amour": La vieillesse, la mort, c'est quelque chose de triste, la maladie c'est dur socialement et physiquement, pas besoin de vous faire un dessin? Bah si, Michael Haneke en a fait un film.

"Amour" est le film qui a obtenu la Palme d'Or en mai dernier. Premièrement, c'est d'une lenteur à mourir, sans faire de mauvais jeux de mots. Deuxièmement, le sujet est complètement déprimant : la mort à petit feu d'une vieille dame dans son appartement bourgeois, assité par son vieux mari. Troisièmement, la mise en scène très froide laisse place à une émotion hermétique.

Michael ne signe pas un film très distractif, vous l'aurez compris, mais transcrit une vision pleine de vérité sur les relations d'un couple en fin de vie. Il filme la normalité d'un certain point de vue, et avec beaucoup de pudeur. Peu de musique, un huis-clos, des longs silences, des scènes inutiles: il met en avant le réalisme des situations. Le déclin est traduit avec une belle sobriété cinématographique, et des astuces de mise en scène intéressantes. Mais malgré tout, les plans sont beaucoup trop long, pour un rythme à la limite du soutenable.

Les sujet de la maladie, de la vieillesse, de l'amour et de la mort ont le mérite de parler a tout le monde, ce qui rend la réalisation assez touchante du point de vue moral. Au delà de ce couple lambda, le film interroge le spectateur sur son propre vécu, et remet en question nos attitudes face à la vieillesse et la mort. Voilà le sens que l'on peu donner à ce film, qui ne nous apprendra rien de nouveau.

Si Jean-Louis Trintignant est très bien dans le rôle du mari complaisant, la vraie fausse note du film, c'est Emmanuelle Riva, qui dans la première partie du film récite son texte.

Théoriquement, c'est un beau film, mais sur le coup, il faut tenir.

Beaucoup d'ennui et de sincérité pour une émotion pas très dense.

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:       OOOOO

Rythme:        OCOOO

Acteurs:     OOCOO

Émotion:        OCOOO

 

Intéressant? Pourquoi pas

Divertissant? Non

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour sa Palme d'Or au festival de Cannes 2012
-
pour une histoire humaine, susceptible d'une réalité inévitable
-
pour la sobriété de la mise en scène


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un sujet déprimant (la mort)
- une lenteur qui créer l'ennui
- des dialogues beaucoup trop récités

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