La question du samedi minuit
Film français
Note: 13/20 ♥♥♥
Date de sortie: 14 mars 2012
Réalisateur: Lucas Belvaux
Acteurs: Yvan Attal, Sophie Quinton, Nicole Garcia
Durée: 1h44
Synopsis (Allociné) : Alors qu'elle rentre d'un voyage professionnel en Chine, Louise découvre que sa rue a été le théâtre d'un crime. Aucun témoin, tout le monde dormait.
Paraît-il.
Pierre, son mari, travaillait. Il était en mer.
Paraît-il…
La police enquête, la presse aussi.
Jusqu'à cette nuit où Louise rêve. Elle rêve que Pierre lui parle dans son sommeil.
Qu'il lui parle longuement. Lui qui, d'habitude, parle si peu.
Ma critique de "38 témoins": Une intrigue minimale, un environnement ultra-réaliste, une unité de décor réduite, « 38 témoins » part d'un fait divers glacial et accrocheur : celui qui pourrait arriver à Monsieur Tout Le Monde. Voilà la grande qualité du film de Lucas Belvaux. Décrire une situation exceptionnelle dans un cadre neutre qui va poser des questions sur la nature de l'être humain dans la société.
Un crime a lieu la nuit en pleine rue. La police interroge le lendemain les voisins, mais personne n'a rien vu ou entendu: peut-on vraiment douter du témoignage de 38 personnes? On voit très vite où l'enquête et la morale du film veulent en venir, sans gâcher le lent déroulement du scénario.
Dès les premiers instants du film, le spectateur est plongé dans une ambiance sobre au côté mystérieux plutôt prenant. D'abord insignifiante, l'atmosphère devient au fur et à mesure pesante, grâce à un jeu sur les bruitages et le son assez percutant. L'ensemble s'achève sur un final éprouvant.
Si l'ensemble tend à fonctionner au début, certaines fausses notes viennent pourtant troubler la réelle vraisemblance de l'histoire.
Les dialogues sont très écrits, interprétés d'une manière peu spontanée par les comédiens ; Yvan Attal et Sophie Quinton en deviennent énervants. Les personnages ont tendance à sonner faux. Bref, le film ne réussit jamais à convaincre totalement. Le choix des longues scènes posées apporte un rythme souvent inerte, aussi intéressant qu'ennuyeux.
Lucas Belvaux réussit habilement à confronter le spectateur au sentiment de malaise, mais d'une manière qui reste malheureusement éphémère. Trop d’éléments poussifs viennent troubler la vraisemblance d'une telle intrigue. Les propos moralisateurs font aussi perdre tout intérêt au message. La lâcheté humaine semble ici condamné par tous, avec peu de nuance.
Un fait de société glacial qui sonne à la fois terriblement fort... et faux (?).
Réalisation: OOOOO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOOOO
Acteurs: OOCOO
Emotion: OOCOO
Intéressant? Oui
Divertissant? Oui
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |
Film américain, sud africain
Note: 14/20 ♥♥♥
Date de sortie: 29 février 2012
Réalisateur: Daniel Espinosa
Acteurs: Denzel Washington, Ryan Reynolds, Vera Farmiga
Durée: 1h56
Synopsis (Allociné) : Tobin Frost est le traître le plus haï et le plus redouté de la CIA. Après avoir échappé au contre-espionnage pendant près de dix ans, il refait surface en Afrique du Sud. Lorsque sa cachette d’un faubourg du Cap est attaquée par un mystérieux commando, un jeune "bleu", Matt Weston, est obligé d’assurer seul sa fuite et de le conduire dans une nouvelle résidence sécurisée. "Ange gardien" malgré lui, Matt voit dans cette mission une chance inespérée de faire ses preuves aux yeux de l’Agence. Une relation précaire s’établit entre le débutant et le renégat endurci. Mais Frost, manipulateur né, réserve quelques surprises à son candide protecteur…
Ce que j'ai pensé du film: "Sécurité Rapprochée" est un bon thriller hollywoodien, au rythme musclé et à l'intrigue correcte. Le tandem contrasté Ryan Reynolds/Denzel Wahington est une bonne surprise; des rôles d'espions de la CIA tout aussi crédibles que clichés (Matt Weston jeune débutant/Tobin Frost grand traître expérimenté). Si l'intrigue tend vers la banalité en cours de route, elle n'en reste pas moins haletante, avec le forfait cascades et armes à feu.
Un film d'action et d'espionnage qui joue la sécurité (rythme maîtrisé, action nerveuse, acteurs de renoms) mais au calibrage légèrement quelconque et inoffensif.
Réalisation: OOOCO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOOCO
Acteurs: OOOOO
Action: OOOCO
Intéressant? Oui
Divertissant? Oui
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |
Film américain
Note: 11,5/20 ♥♥
Date de sortie: 22 février 2012
Réalisateur: William Brent Bell
Acteurs: Fernanda Andrade, Simon Quaterman, Evan Helmuth
Durée: 1h23
Synopsis (Allociné) : Un soir de 1989, la police reçoit un appel d'une certaine Maria Rossi qui reconnaît avoir sauvagement assassiné trois personnes. Vingt ans plus tard, sa fille, Isabella cherche à comprendre ce qui s'est vraiment passé cette nuit-là. Elle se rend en Italie, à l'hôpital Centrino pour psychopathes où Maria est enfermée, pour savoir si sa mère est déséquilibrée ou possédée par le diable. Pour soigner la démente, Isabella fait appel à deux jeunes exorcistes qui utilisent des méthodes peu orthodoxes, mêlant la science et la religion. Ils devront alors affronter le Mal absolu qui a pris possession de Maria : quatre démons d'une puissance redoutable…
Ma critique de "Devil inside": A quand le retour d'un vrai bon film d'horreur? Hélas, ce n'est pas "Devil Inside" qui assouvira nos pires cauchemars. Le sujet de l'exorcisme n'a vraiment plus rien d'original à offrir! Mission frisson tombe à l'eau. La caméra embarquée nous montre une mise en scène très peu inspirée et petit budget. L'intrigue se résume en trois mots, sans grande évolution. Le traitement façon documentaire réaliste est passable, peut-être plus convaincant que les "chefs-d'oeuvre" sortis l'année dernière. Les scènes de possessions démoniaques font comme toujours leur petit effet, mais peu nombreuses au final. Un intérêt limité qui laisse quand même le spectateur attentif sans l'ennuyer.
Rien d'innovant: du démon amateur qui fait passer l'heure.
Réalisation: OOOOO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOOOO
Acteurs: OOOOO
Peur: OOCOO
Intéressant? Non
Divertissant? Un peu
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Film américain
Note: 13/20 ♥♥♥
Date de sortie: 22 février 2012
Réalisateur: Steven Spielberg
Acteurs: Jeremy Irvine, Emiliy Watson, Peter Mullan
Durée: 2h27
Synopsis (Allociné) : De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, "Cheval de guerre" raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille…
Ma critique de "Cheval de Guerre": Pas de grande surprise, ce nouveau Spielberg est une aventure épique, où le héros du film est bel est bien un cheval (une petite difficulté puisque a priori il ne s'agit pas de l'animal le plus attendrissant de tous). L'ensemble est calibré d'une manière romanesque pour plaire à un public familial avant tout. Ainsi tous les personnages parlent anglais pour éviter les sous-titrages, la plupart sont gentils et bienveillants malgré le contexte de guerre, la musique aime les beaux violons, le cheval est héroïque et vraiment très très fort... Le tout mélangé à des images plus rudes lors des combats et de nombreux passages éprouvants.
On sait donc vraiment à quoi s'attendre (si l'affiche du film ne vous inspire pas, n'y allez pas...). Du Spielberg assez bien fait mais qui ne donne jamais une réelle stupéfaction. En effet, la tonalité du film partagé entre tristesse, espoir et émotion, laisse plutôt un sentiment ambiant de mièvrerie.
Le point de vue de vivre la guerre à travers le parcours d'un cheval est original, un personnage neutre qui permet de faire évoluer le récit et les décors sans jamais se retourner. On passe ainsi du camp britannique au camp allemand sans savoir où la prochaine scène va nous faire avancer, faisant apparaître une multitude de personnages en cours de route (auxquels on ne s'attache d'ailleurs pas vraiment), et montrant les soldats comme de simples pions humains. Une intrigue ficelée, mais des émotions attendues.
L'esthétique de la photographie est très appuyée, avec une image digne d'une épopée cinématographique.
L'objectif grand spectacle est donc assuré, mais attention car 2h30 de bravoure, de bons sentiments et de tristesse, ça use les yeux (... et beaucoup moins le coeur, dommage). En voulant faire la gloire à ce cheval de guerre, toute la psychologie des autres personnages se perd dans quelque de chose de peu intéressant.
Un joli bonbon... au goût chimique.
Réalisation: OOOCO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOOOO
Acteurs: OOCOO
Emotion: OOOCO
Intéressant? -
Divertissant? Oui
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |
Film américain
Note: 14/20 ♥♥♥
Date de sortie: 29 février 2012
Réalisateur: Sean Durkin
Acteurs: Elizabeth Olsen, John Hawkes, Sarah Paulson
Durée: 1h41
Synopsis (Allociné) : Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire et de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée, Lucy, et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Martha est persuadée que son ancienne secte la pourchasse toujours. Les souvenirs qui la hantent se transforment alors en effrayante paranoïa et la frontière entre réalité et illusion se brouille peu à peu...
Ma critique de "Marthe Marcy May Marlene": Ce long-métrage un exposé psychologique grave d'une élégance plutôt troublante. Une jeune fille désemparée s'installe chez sa soeur après avoir fui la secte où elle a vécu pendant deux ans. Le thème est assez fort pour que l'on s'intéresse à celui-ci avec attention. C'est à coup de flashback que le réalisateur nous immisce dans certains souvenirs déconcertants de Martha qui participe à construire le profil fragile du personnage.
L'ensemble nous emmène alors dans les rouages malsains et ambigus d'une petite secte de campagne, mené par un gourou comme il se doit. Les parallèles entre le présent et le passé viennent composer la trame scénaristique du film, ouvrant sur des jeux de mise en scène assez stylisés. L'atmosphère calme est intéressante même si elle n'est pas sans rappeler un certain univers du cinéma indépendant américain. La psychologie des personnages est réussie, avec un casting bon dans l'ensemble. On retiendra une touchante Elizabeth Olsen dans la retenue de ses expressions. De même, la soeur et son mari apporte un autre souffle au récit. Si l'enjeu dramatique du film est assez pertinent, au fur et à mesure des scènes, le propos et les tensions se délitent. Malheureusement la fin du récit ne donne pas une conclusion digne de ce nom, rendant l'ensemble assez vain, et révélant quelques longueurs.
Réalisation: OOOCO
Scénario: OOOCO
Rythme: OOOOO
Acteurs: OOOCO
Emotion: OOOOO
Intéressant? Oui
Divertissant? Assez
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |
Film français
Note: 10/20 ♥
Date de sortie: 15 février 2012
Réalisateur: Philippe Faucon
Acteurs: Rachid Debbouze, Yassine Azzouz, Ymanol Perset
Durée: 1h18
Synopsis (Allociné) : Une cité dans l’agglomération Lilloise, aujourd’hui.
Ali, Nasser et Hamza, âgés d’une vingtaine d’années, font la connaissance de Djamel, dix ans de plus qu'eux.
Aux yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés, mais dont aucun des trois ne pense plus désormais faire partie.
Ma critique de "La Désintégration": Un sujet fort autour de l'extrémisme religieux, ou comment des jeunes qui se sentent rejetés par la société se font enrôler dans le terrorisme. Cependant le film emprunte des raccourcis qui construisent un développement pas très bien crédible et perceptible, des dialogues pas toujours intéressants. L'aspect reportage devient vite froid et ennuyeux, mais la démonstration ne laisse quand même pas indifférent avec quelques moments plus intenses.
Un peu laborieux cinématographiquement parlant...
Réalisation: OOCOO
Scénario: OOCOO
Rythme: OOCOO
Acteurs: OOOOO
Emotion: OCOOO
Intéressant? Assez
Divertissant? Moyennement
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |
Film français
Note: 13/20 ♥♥♥
Date de sortie: 15 février 2012
Réalisateur: Sylvie Testud
Acteurs: Juliette Binoche, Mathieu Kassovitz, Aure Atika
Durée: 1h37
Synopsis (Allociné) : Marie, 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 25. Elle a oublié 15 ans de sa vie. Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine. Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.
Ma critique de "La Vie d'un Autre": Pour son premier film, Sylvie Testud adapte le roman de Frédérique Deghelt, en comptant sur la prestance à l'écran de Juliette Binoche. A travers une mise en scène pourtant quelconque, un voile de sensibilité nourrit l'essence du récit.
La simplicité de l'intrigue est bien construite et doucement développée. Marie Speranski est une jeune femme qui semble avoir la vie devant elle; pourtant elle se réveille à 40 ans sans aucun souvenir de la vie qu'elle a mené. Petit à petit, elle découvre son portrait de mère mais surtout de femme d'affaire dont la vie affective est au bord du gouffre. Les airs de son personnage rappelle dans une certaine mesure ceux de Sophie Marceau dans "L'âge de Raison".
L'histoire est touchante en apparence, notamment au travers de la relation qu'elle mène avec le personnage de Paul. Si le jeu de Mathieu Kassovitz n'est pas exceptionnel en soi-même, son physique attendrissant apporte en revanche une sensibilité naturelle à son personnage et au couple formé avec Juliette Binoche. Malgré tout, la réaction face à l'amnésie laisse place à des incohérences souvent maladroites dans les attitudes des personnages. Pire, la réflexion et le message derrière le film sonnent creux.
Une comédie romantique assez réussie, mais le drame reste un peu cliché et mou du slip.
Réalisation: OOOOO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOOOO
Acteurs: OOOOO
Emotion: OOOOO
Intéressant? Oui
Divertissant? Oui
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Film américain
Note : 9/20 ϟ☁
Date de sortie: 29 février 2012
Réalisateur: Stephen Daldry
Acteurs: Tom Hanks, Thomas Horn, Sandra Bullock
Durée: 2h08
Synopsis (Allociné) : Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l'entoure...
Ma critique de "Extrêmement fort et incroyablement près": Ce mélodrame autour des attentats du 11 septembre cherche à attiser les émotions, autour d'un résultat extrêment prétentieux. La victimisation excessive de cet événement tragique, mais surtout l'invraisemblance générale de l'intrigue peut laisser perplexe. En effet, suite à la mort de son père, un jeune enfant se lance dans une mystérieuse quête: trouver la serrure qui correspond à la clé découverte dans les affaires du défunt.
Stephen Daldry soigne les détails et l'atmosphère de son film, à travers une lumière tamisée, une photographie esthétisante. L'ambiance énigmatique est attirante, mais ne cesse de faner dans un récit qui ne tient pas ses promesses. Ni réaliste, ni fantastique: le ton intermédiaire de l'invraisemblance se retrouve lié aux événements très contextualisés du 11 septembre, et cela ne fonctionne pas vraiment. Le film veut nous prendre par les sentiments, mais chaque élément demeure très artificiel. Certes les passages émouvants ne manquent pas, et les coeurs sensibles ne resteront pas indifférents, mais attention à l'indigestion.
Bienvenue dans l'univers de la compassion.
Réalisation: OOCOO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOCOO
Acteurs: OOCOO
Emotion: OOOOO
Intéressant? Pas vraiment
Divertissant? Assez
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |
Film français
Note: 15,5/20 ♥♥♥♥
Date de sortie: 4 avril 2012
Réalisateur: Rémi Bezançon, Jean-Christophe Lie
Acteurs principaux: Max Renaudin, Simon Abkarian, François-Xavier Demaison
Durée: 1h18
Synopsis (Allociné) : Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants qui l’entourent, une histoire : celle de l’amitié indéfectible entre Maki, un enfant de 10 ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pacha d’Egypte au Roi de France Charles X.
Ma critique de "Zarafa": "Zarafa" est un retour au dessin-animé traditionnel, autour d'un périple unique nous faisant voyager d'Afrique jusqu'à Paris. Une fable attendrissante, librement inspirée de la réelle histoire de la girafe offerte par le Pacha d'Egypte au Roi de France en 1827.
C'est en effet le point fort du film, nous offrir un univers d'une grande tendresse autour d'une belle complicité entre les personnages principaux. La relation affectueuse entre Hassan (prince du désert qui s'improvise protecteur de l'enfant) avec le jeune Maki est touchante et véhicule de bonnes valeurs.
La tendresse ambiante du film passe aussi par des phases beaucoup plus tristes. Un film pour le jeune public qui contentera aussi ceux qui n'ont pas peur des bons sentiments. Il faudra passer sur les quelques simplicités du scénario et les caricatures assez peu nuancées de certains protagonistes (le roi de France notamment). Esclavagisme, captivité des animaux sont des thèmes dénoncés avec une morale soupe au lait, mais dans une juste mesure.
Un dessin animé traditionnel et émouvant.
Réalisation: OOOOO
Scénario: OOOCO
Rythme: OOOOO
Doublage: OOOCO
Emotion: OOOCO
Intéressant? -
Divertissant? oui
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film: |