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Cinéglobe - Critiques des films à l'affiche par Aline

18 mars 2012

Comme un chef

20017437Comédie

drap_francais Film français

Note: 12/20 ♥

Date de sortie: 15 février 2012
Réalisateur:
Daniel Cohen
Acteurs principaux:
Michaël Youn, Jean Reno, Raphaëlle Agogué
Durée:
1h25

Synopsis (Allociné) : 
Jacky Bonnot, 32 ans, amateur de grande cuisine, au talent certain, rêve de succès et de grand restaurant. La situation financière de son couple le contraint cependant d'accepter des petits boulots de cuistot qu'il n'arrive pas à conserver. Jusqu'au jour où il croise le chemin d'Alexandre Lagarde, grand chef étoilé dont la situation confortable est mise en danger par le groupe financier propriétaire de ses restaurants...


Ma critique de "Comme un chef": Une comédie française aux bonnes attentions, qui ne donne pas vraiment l'impression de faire du cinéma. Jean Reno et Michaël Youn incarne des cuisiniers sympathiques, pour combler un scénario très léger, pas trop épicé. L'humour décolle un peu lors des scènes autour de la cuisine moléculaire. Le reste est fade... une recette familiale avec un excès de niaiserie.

comme un chef

Un téléfilm culinaire culcul la praline avec le duo inédit Jean Reno/ Michaël Youn.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Humour:        OOOOO

 

Intéressant? Non

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
gentillet et familial, bons sentiments et bonnes valeurs
- Jean Reno porte bien la toque

-
la critique amusante de la cuisine moléculaire


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
- c'est relativement niais
- une mise en scène faible
- un film sur la cuisine... qui ne donne même pas vraiment faim

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18 mars 2012

La question du samedi minuit

17 mars 2012

38 témoins

20024468Drame

drap_francais Film français

Note: 13/20 ♥

Date de sortie: 14 mars 2012
Réalisateur:
Lucas Belvaux
Acteurs:
Yvan Attal, Sophie Quinton, Nicole Garcia
Durée:
1h44

Synopsis (Allociné) : 
Alors qu'elle rentre d'un voyage professionnel en Chine, Louise découvre que sa rue a été le théâtre d'un crime. Aucun témoin, tout le monde dormait.
Paraît-il.
Pierre, son mari, travaillait. Il était en mer.
Paraît-il…
La police enquête, la presse aussi.
Jusqu'à cette nuit où Louise rêve. Elle rêve que Pierre lui parle dans son sommeil.
Qu'il lui parle longuement. Lui qui, d'habitude, parle si peu.


Ma critique de "38 témoins": Une intrigue minimale, un environnement ultra-réaliste, une unité de décor réduite, « 38 témoins » part d'un fait divers glacial et accrocheur : celui qui pourrait arriver à Monsieur Tout Le Monde. Voilà la grande qualité du film de Lucas Belvaux. Décrire une situation exceptionnelle dans un cadre neutre qui va poser des questions sur la nature de l'être humain dans la société.

Un crime a lieu la nuit en pleine rue. La police interroge le lendemain les voisins, mais personne n'a rien vu ou entendu: peut-on vraiment douter du témoignage de 38 personnes? On voit très vite où l'enquête et la morale du film veulent en venir, sans gâcher le lent déroulement du scénario.

Dès les premiers instants du film, le spectateur est plongé dans une ambiance sobre au côté mystérieux plutôt prenant. D'abord insignifiante, l'atmosphère devient au fur et à mesure pesante, grâce à un jeu sur les bruitages et le son assez percutant. L'ensemble s'achève sur un final éprouvant.

Si l'ensemble tend à fonctionner au début, certaines fausses notes viennent pourtant troubler la réelle vraisemblance de l'histoire.

Les dialogues sont très écrits, interprétés d'une manière peu spontanée par les comédiens ; Yvan Attal et Sophie Quinton en deviennent énervants. Les personnages ont tendance à sonner faux. Bref, le film ne réussit jamais à convaincre totalement. Le choix des longues scènes posées apporte un rythme souvent inerte, aussi intéressant qu'ennuyeux.

Lucas Belvaux réussit habilement à confronter le spectateur au sentiment de malaise, mais d'une manière qui reste malheureusement éphémère. Trop d’éléments poussifs viennent troubler la vraisemblance d'une telle intrigue. Les propos moralisateurs font aussi perdre tout intérêt au message. La lâcheté humaine semble ici condamné par tous, avec peu de nuance.

Un fait de société glacial qui sonne à la fois terriblement fort... et faux (?).

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOCOO

Emotion:        OOCOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
une démonstration percutante sur l'humain et la société
- une atmosphère sobre et pesante
dans la ville (à la mode) du Havre
-
une mise en scène qui marque


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- des éléments qui sonnent faux dans le scénario et dans l'interprétation
- des personnages peu intéressants
- des dialogues qui créent des longueurs

13 mars 2012

Sécurité rapprochée

19996396Thriller

67564366Film américain, sud africain

Note: 14/20

Date de sortie: 29 février 2012
Réalisateur:
Daniel Espinosa
Acteurs:
Denzel Washington, Ryan Reynolds, Vera Farmiga
Durée:
1h56

Synopsis (Allociné) : 
Tobin Frost est le traître le plus haï et le plus redouté de la CIA. Après avoir échappé au contre-espionnage pendant près de dix ans, il refait surface en Afrique du Sud. Lorsque sa cachette d’un faubourg du Cap est attaquée par un mystérieux commando, un jeune "bleu", Matt Weston, est obligé d’assurer seul sa fuite et de le conduire dans une nouvelle résidence sécurisée. "Ange gardien" malgré lui, Matt voit dans cette mission une chance inespérée de faire ses preuves aux yeux de l’Agence. Une relation précaire s’établit entre le débutant et le renégat endurci. Mais Frost, manipulateur né, réserve quelques surprises à son candide protecteur…


Ce que j'ai pensé du film: "Sécurité Rapprochée" est un bon thriller hollywoodien, au rythme musclé et à l'intrigue correcte. Le tandem contrasté Ryan Reynolds/Denzel Wahington est une bonne surprise; des rôles d'espions de la CIA tout aussi crédibles que clichés (Matt Weston jeune débutant/Tobin Frost grand traître expérimenté). Si l'intrigue tend vers la banalité en cours de route, elle n'en reste pas moins haletante, avec le forfait cascades et armes à feu.

sécurité rapprochée

Un film d'action et d'espionnage qui joue la sécurité (rythme maîtrisé, action nerveuse, acteurs de renoms) mais au calibrage légèrement quelconque et inoffensif.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOCO

Acteurs:   OOOOO

Action:         OOOCO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
un thriller divertissant dans ses grandes lignes, pas trop compliqué
-
un Ryan Reynolds qui m'a convaincu dans un registre moins attendu qu'à l'habituel
- une histoire qui se passe en Afrique du Sud


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un développement basique
-  un final très quelconque
- ne réinvente pas le genre

13 mars 2012

Devil Inside

20002502Epouvante

67564366Film américain

Note: 11,5/20

Date de sortie: 22 février 2012
Réalisateur:
William Brent Bell
Acteurs:
Fernanda Andrade, Simon Quaterman, Evan Helmuth
Durée:
1h23

Synopsis (Allociné) : 
Un soir de 1989, la police reçoit un appel d'une certaine Maria Rossi qui reconnaît avoir sauvagement assassiné trois personnes. Vingt ans plus tard, sa fille, Isabella cherche à comprendre ce qui s'est vraiment passé cette nuit-là. Elle se rend en Italie, à l'hôpital Centrino pour psychopathes où Maria est enfermée, pour savoir si sa mère est déséquilibrée ou possédée par le diable. Pour soigner la démente, Isabella fait appel à deux jeunes exorcistes qui utilisent des méthodes peu orthodoxes, mêlant la science et la religion. Ils devront alors affronter le Mal absolu qui a pris possession de Maria : quatre démons d'une puissance redoutable…


Ma critique de "Devil inside": A quand le retour d'un vrai bon film d'horreur? Hélas, ce n'est pas "Devil Inside" qui assouvira nos pires cauchemars. Le sujet de l'exorcisme n'a vraiment plus rien d'original à offrir! Mission frisson tombe à l'eau. La caméra embarquée nous montre une mise en scène très peu inspirée et petit budget. L'intrigue se résume en trois mots, sans grande évolution. Le traitement façon documentaire réaliste est passable, peut-être plus convaincant que les "chefs-d'oeuvre" sortis l'année dernière. Les scènes de possessions démoniaques font comme toujours leur petit effet, mais peu nombreuses au final. Un intérêt limité qui laisse quand même le spectateur attentif sans l'ennuyer.

devil inside

 Rien d'innovant: du démon amateur qui fait passer l'heure.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOOO

Peur:           OOCOO

 

Intéressant? Non

Divertissant? Un peu

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour les crises de la mère possédée
-
pour mettre en bruit de fond à une fête Halloween
- pour le minois de l'acteur qui joue le prêtre Ben


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début du film:
-un film qui souffre d'une impression de déjà-vu, vraiment rien d'original
-  une intrigue baclée
- une réalisation très médiocre et sans identité

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11 mars 2012

Cheval de Guerre

19825088Drame

67564366Film américain

Note: 13/20

Date de sortie: 22 février 2012
Réalisateur:
Steven Spielberg
Acteurs:
Jeremy Irvine, Emiliy Watson, Peter Mullan
Durée:
2h27

Synopsis (Allociné) : 
De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, "Cheval de guerre" raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille…


Ma critique de "Cheval de Guerre": Pas de grande surprise, ce nouveau Spielberg est une aventure épique, où le héros du film est bel est bien un cheval (une petite difficulté puisque a priori il ne s'agit pas de l'animal le plus attendrissant de tous). L'ensemble est calibré d'une manière romanesque pour plaire à un public familial avant tout. Ainsi tous les personnages parlent anglais pour éviter les sous-titrages, la plupart sont gentils et bienveillants malgré le contexte de guerre, la musique aime les beaux violons, le cheval est héroïque et vraiment très très fort... Le tout mélangé à des images plus rudes lors des combats et de nombreux passages éprouvants.
On sait donc vraiment à quoi s'attendre (si l'affiche du film ne vous inspire pas, n'y allez pas...). Du Spielberg assez bien fait mais qui ne donne jamais une réelle stupéfaction. En effet, la tonalité du film partagé entre tristesse, espoir et émotion, laisse plutôt un sentiment ambiant de mièvrerie.

Le point de vue de vivre la guerre à travers le parcours d'un cheval est original, un personnage neutre qui permet de faire évoluer le récit et les décors sans jamais se retourner. On passe ainsi du camp britannique au camp allemand sans savoir où la prochaine scène va nous faire avancer, faisant apparaître une multitude de personnages en cours de route (auxquels on ne s'attache d'ailleurs pas vraiment), et montrant les soldats comme de simples pions humains. Une intrigue ficelée, mais des émotions attendues.
L'esthétique de la photographie est très appuyée, avec une image digne d'une épopée cinématographique.

L'objectif grand spectacle est donc assuré, mais attention car 2h30 de bravoure, de bons sentiments et de tristesse, ça use les yeux (... et beaucoup moins le coeur, dommage). En voulant faire la gloire à ce cheval de guerre, toute la psychologie des autres personnages se perd dans quelque de chose de peu intéressant.

Un joli bonbon... au goût chimique.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOCOO

Emotion:        OOOCO

 

Intéressant? -

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
une fresque épique et hippique chargée de bons sentiments
-
une réalisation grand spectacle à l'ancienne
- le contexte mélodramatique de la guerre


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un résultat mièvre avec des facilités
-  des émotions écrites pas très spontanées
- 2h30 de passages pas très joyeux, c'est un peu long...

10 mars 2012

Martha Marcy May Marlene

19996360Drame

67564366Film américain

Note: 14/20

Date de sortie: 29 février 2012
Réalisateur:
Sean Durkin
Acteurs:
Elizabeth Olsen, John Hawkes, Sarah Paulson
Durée:
1h41

Synopsis (Allociné) : 
Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire et de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée, Lucy, et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Martha est persuadée que son ancienne secte la pourchasse toujours. Les souvenirs qui la hantent se transforment alors en effrayante paranoïa et la frontière entre réalité et illusion se brouille peu à peu...


Ma critique de "Marthe Marcy May Marlene": Ce long-métrage un exposé psychologique grave d'une élégance plutôt troublante. Une jeune fille désemparée s'installe chez sa soeur après avoir fui la secte où elle a vécu pendant deux ans. Le thème est assez fort pour que l'on s'intéresse à celui-ci avec attention. C'est à coup de flashback que le réalisateur nous immisce dans certains souvenirs déconcertants de Martha qui participe à construire le profil fragile du personnage.

L'ensemble nous emmène alors dans les rouages malsains et ambigus d'une petite secte de campagne, mené par un gourou comme il se doit. Les parallèles entre le présent et le passé viennent composer la trame scénaristique du film, ouvrant sur des jeux de mise en scène assez stylisés. L'atmosphère calme est intéressante même si elle n'est pas sans rappeler un certain univers du cinéma indépendant américain. La psychologie des personnages est réussie, avec un casting bon dans l'ensemble. On retiendra une touchante Elizabeth Olsen dans la retenue de ses expressions. De même, la soeur et son mari apporte un autre souffle au récit. Si l'enjeu dramatique du film est assez pertinent, au fur et à mesure des scènes, le propos et les tensions se délitent. Malheureusement la fin du récit ne donne pas une conclusion digne de ce nom, rendant l'ensemble assez vain, et révélant quelques longueurs.

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOCO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOCO

Emotion:         OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour découvrir le talent d'Elizabeth Olsen
-
pour plonger au coeur d'un drame psychologique
- pour le constraste d'un climat doux et violent à la fois


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un film qui n'a pas l'ampleur d'une fin en queue-de-poisson
-  le côté parano qui manque d'intérêt
- un rythme d'une lenteur un peu trop convenue

10 mars 2012

La Désintégration

19959467Drame

drap_francais Film français

Note: 10/20

Date de sortie: 15 février 2012
Réalisateur:
Philippe Faucon
Acteurs:
Rachid Debbouze, Yassine Azzouz, Ymanol Perset
Durée:
1h18

Synopsis (Allociné) :
Une cité dans l’agglomération Lilloise, aujourd’hui.
Ali, Nasser et Hamza, âgés d’une vingtaine d’années, font la connaissance de Djamel, dix ans de plus qu'eux.
Aux yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés, mais dont aucun des trois ne pense plus désormais faire partie.


Ma critique de "La Désintégration": Un sujet fort autour de l'extrémisme religieux, ou comment des jeunes qui se sentent rejetés par la société se font enrôler dans le terrorisme. Cependant le film emprunte des raccourcis qui construisent un développement pas très bien crédible et perceptible, des dialogues pas toujours intéressants. L'aspect reportage devient vite froid et ennuyeux, mais la démonstration ne laisse quand même pas indifférent avec quelques moments plus intenses.

Un peu laborieux cinématographiquement parlant...

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:        OOCOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OCOOO

 

Intéressant? Assez

Divertissant? Moyennement

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la courte durée du film
- pour Rachid Debbouze ( jeune frère de Jamel)
et Zahra Addioui( la mère)
pour un sujet audacieux


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- des raccourcis
- un aspect schématique
- pas toujours très crédible et un traitement assez froid

10 mars 2012

La Vie d'une Autre

19860830Comédie dramatique

drap_francais Film français

Note: 13/20 ♥

Date de sortie: 15 février 2012
Réalisateur:
Sylvie Testud
Acteurs:
Juliette Binoche, Mathieu Kassovitz, Aure Atika
Durée:
1h37

Synopsis (Allociné) : 
Marie, 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 25. Elle a oublié 15 ans de sa vie. Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine. Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.


Ma critique de "La Vie d'un Autre": Pour son premier film, Sylvie Testud adapte le roman de Frédérique Deghelt, en comptant sur la prestance à l'écran de Juliette Binoche. A travers une mise en scène pourtant quelconque, un voile de sensibilité nourrit l'essence du récit.

La simplicité de l'intrigue est bien construite et doucement développée. Marie Speranski est une jeune femme qui semble avoir la vie devant elle; pourtant elle se réveille à 40 ans sans aucun souvenir de la vie qu'elle a mené. Petit à petit, elle découvre son portrait de mère mais surtout de femme d'affaire dont la vie affective est au bord du gouffre. Les airs de son personnage rappelle dans une certaine mesure ceux de Sophie Marceau dans "L'âge de Raison".

L'histoire est touchante en apparence, notamment au travers de la relation qu'elle mène avec le personnage de Paul. Si le jeu de Mathieu Kassovitz n'est pas exceptionnel en soi-même, son physique attendrissant apporte en revanche une sensibilité naturelle à son personnage et au couple formé avec Juliette Binoche. Malgré tout, la réaction face à l'amnésie laisse place à des incohérences souvent maladroites dans les attitudes des personnages. Pire, la réflexion et le message derrière le film sonnent creux.

Une comédie romantique assez réussie, mais le drame reste un peu cliché et mou du slip.

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour le couple Kassovitz/Binoche touchant et romantique
- pour une intrigue qui se dévoile avec retenue, fragilité et mélancolie

pour la simplicité des émotions


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- les enjeux consensuels du scénario
- des seconds rôles peu exploités ou mauvais (le fils)
- un postulat de départ qui tombe dans la facilité

8 mars 2012

Extrêmement fort et incroyablement près

20045444Drame

67564366Film américain

Note : 9/20 ϟ

Date de sortie: 29 février 2012
Réalisateur:
Stephen Daldry
Acteurs:
Tom Hanks, Thomas Horn, Sandra Bullock
Durée:
2h08

Synopsis (Allociné) :
Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l'entoure...


Ma critique de "Extrêmement fort et incroyablement près": Ce mélodrame autour des attentats du 11 septembre cherche à attiser les émotions, autour d'un résultat extrêment prétentieux. La victimisation excessive de cet événement tragique, mais surtout l'invraisemblance générale de l'intrigue peut laisser perplexe. En effet, suite à la mort de son père, un jeune enfant se lance dans une mystérieuse quête: trouver la serrure qui correspond à la clé découverte dans les affaires du défunt.

Stephen Daldry soigne les détails et l'atmosphère de son film, à travers une lumière tamisée, une photographie esthétisante. L'ambiance énigmatique est attirante, mais ne cesse de faner dans un récit qui ne tient pas ses promesses. Ni réaliste, ni fantastique: le ton intermédiaire de l'invraisemblance se retrouve lié aux événements très contextualisés du 11 septembre, et cela ne fonctionne pas vraiment. Le film veut nous prendre par les sentiments, mais chaque élément demeure très artificiel. Certes les passages émouvants ne manquent pas, et les coeurs sensibles ne resteront pas indifférents, mais attention à l'indigestion.

Bienvenue dans l'univers de la compassion.

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:   OOCOO

Emotion:         OOOOO

 

Intéressant? Pas vraiment

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
des sujets émouvants: le deuil, l'enfance, le 11 septembre, la paternité...
-
une image esthétique
- une atmosphère narrative intimiste


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- une intrigue peu vraisemblable
-  une certaine prétention
- un gamin qui finit par être plus agaçant que réellement touchant

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