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Cinéglobe - Critiques des films à l'affiche par Aline
1 juillet 2012

The Deep Blue Sea

20078841Drame

6756436667563973  Film américain, britannique

Note: 14/20

Date de sortie: 20 juin 2012
Réalisateur:
Terence Davies
Acteurs:
Rachel Weisz, Tom Hiddleston
Durée:
1h38

Synopsis (Allociné) : 
Hester Collyer, épouse de Sir William Collyer, haut magistrat britannique, mène une vie privilégiée dans le Londres des années 1950. A la grande surprise de son entourage, elle quitte son mari pour Freddie Page, ancien pilote de la Royal Air Force, dont elle s'est éperdument éprise. Sir William refusant de divorcer, Hester doit choisir entre le confort de son mariage et la passion.


Ma critique de "The Deep Blue Sea": "The Deep Blue Sea" est un drame sentimental bercé par la mélancolie de deux bons acteurs: Rachel Weisz et Tom Hiddleton. Une véritable tragédie passionnelle qui garde un aspect très théâtral. Les décors sont peu nombreux mais emplis d'une véritable atmosphère et d'une mise en scène très stylistique. Avec une certaine prétention, Terence Davies donne une âme à son oeuvre; les éclairages, la nuit intemporelle, les habits d'antan, la brume...

L'histoire évolue au travers d'un rythme extrêmement lent, parfois à la limite de la suffocation. Il faut arriver à rentrer dans cette ambiance lourde et déséquilibrée.

Mais en dévoilant l'intrigue au fur et à mesure du récit, à coup de flashbacks fondants et de longues conversations, le cinéaste installe une certaine mesure qui maintient le spectateur par les sentiments.

Un drame sentimental fragile: de grandes longueurs mais une belle esthétique.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOCO

Emotion:       OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Pas vraiment

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'interprétation
-
pour l'atmosphère qui se dégage
- pour
le sujet classique de la romance tragique


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- Très lent!
- des dialogues sobres
- un caractère vaniteux

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17 juin 2012

Bienvenue parmi nous

20090027Drame

drap_francais Film français

Note: 10/20

Date de sortie: 13 juin 2012
Réalisateur:
Jean Becker
Acteurs:
Patrick Chesnais, Jeanne Lambert, Miou-Miou
Durée:
1h30

Synopsis (Allociné) : 
Malgré sa renommée, Taillandier, la soixantaine, a brusquement cessé de peindre. En pleine déprime, il décide de partir de chez lui, sans but précis et sans donner d’explication à ses proches. Au cours de son périple, il fait l’étrange rencontre d’une adolescente égarée, Marylou, que sa mère a rejetée. La gamine perdue et l’homme au bout du rouleau feront un bout de chemin ensemble. Finalement, vivant tels un père et sa fille, dans la quiétude d’une maison de location, ils se feront « la courte échelle » et retrouveront un nouveau sens à leur vie.


Ma critique de "Bienvenue parmi nous": Cette production à l'ampleur d'un téléfilm naïf et délicat. Le sujet est traité avec simplicité; une rencontre entre deux personnages que tout oppose, un sexagénaire au bord du suicide et une adolescente rejetée par sa famille. Rien de très bouleversant, ni dans la mise en scène ni dans le scénario. L'ensemble se laisse regarder avec plus ou moins de conviction. Cependant j'ai trouvé l'interprétation de la jeune Jeanne Lambert encore bien trop frais, et il devient très difficile d'accrocher à la justesse des propos.

Des bons sentiments. Un jeu d'acteur faible.

 

Réalisation:    OOCOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:        OOCOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OOOOO

 

Intéressant? Bof

Divertissant? Moyennement

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour une histoire "gentille"
-
pour la lueur d'espoir et la relation spontanée entre les personnages
-
pour le cadre reposant du bord de mer


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- l'interprétation médiocre
- un rythme assez plat, long à se mettre en place
- la banalité de certaines scènes

2 juin 2012

Sur la Route

20092801Drame

67564366 Film américain

Note: 13/20

Date de sortie: 23 mai 2012
Réalisateur:
Walter Salles
Acteurs:
Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart
Durée:
2h20

Synopsis (Allociné) : 
Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.


Ma critique de "Sur la Route": Ce film est présenté comme l'adaption du célèbre livre autobiographique de Jack Kerouac. N'ayant pas lu le roman, je ne peux donc juger le film que pour ce qu'il vaut, sans comparaison avec l'esprit de l'oeuvre originale. C'est Walter Salles, déjà réalisateur de "Carnets de voyage" qui nous rend sa copie.

L'essence de la liberté ou même celle du voyage qu'on pourrait attendre d'un "road movie" n'inspirent ici aucun véritablement sentiment d'évasion, aucune véritable quête. C'est plutôt une vision transgressive et épicurienne de la vie que le réalisateur met en avant, à travers la drogue, le sexe, mais surtout l'amitié qui relie les deux héros dans une relation très forte.

La réalisation est partagée entre l'enjeu littéraire du roman initial et l'ambition d'un film qui vit par lui même. En outre, la présence d'une voix off narrative, et celle de l'écrivain lui même, ajoute sur une surenchère légèrement vaniteuse.

L'action du film se déroule sur une échelle de temps relativement longue, cinq années qui se profilent selon des trajets dissolus sur le territoire américain, dont ne verra pas beaucoup la couleur. Les paysages sont très vite relégués au second plan. L'histoire fait davantage référence à des choix de vie, à des personnages constamment en mouvement, plutôt qu'à un véritable voyage au sens strict du terme. Les personnages conduisent ainsi leur vie sur un modèle assez dépravé, filmé avec une certaine esthétique, et un aspect vintage de la photographie.

Pour faire évoluer les personnages, le film est long, avec un rythme à répétitions. On ressort avec l'impression que le film a duré 4 heures, mais Garrett Hedlund l'histoire réussit à capter l'attention malgré tout. Walter Salles a le goût de diriger des acteurs plutôt charismatiques dans leur jeu et dans leur physique.

J'ai ressenti l'histoire comme une oeuvre centrée sur le thème du vagabondage, cherchant à définir le sens que l'on donne à la notion du "chez soi"; est-ce à travers un lieu ou à travers les personnes qui nous entourent? Le récit ne montre pas une philosophie très approfondie, mais l'aventure qui se déroule de fil en aiguille est suffisamment imprévisible pour se laisser séduire.

Une conduite en état d'ébriété sur les routes de la vie et de la jeunesse dans les années 50.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:       OOOOO

Acteurs:   OOOOO

Emotion:      OCOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui et non

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
- sélectionné au Festival de Cannes

-
pour l'ambiance sexe, drogue n' jazz
- pour la fascination suscité par Dean, aussi viril dans la voix que dans le corps (haha)


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- l'essence du voyage est peu présente
-  un film long dans son ensemble...  avec un côté no-histoire
- l'enjeu du film est assez flou et réducteur

29 mai 2012

Tyrannosaur

20034881Drame

67563973 Film britannique

Note: 17,5/20

Date de sortie: 25 avril 2012
Réalisateur:
Paddy Considine
Acteurs:
Peter Mullan, Olivia Colman, Eddie Marsan
Durée:
1h31

Synopsis (Allociné) : 
Dans un quartier populaire de Glasgow, Joseph est en proie à de violents tourments à la suite de la disparition de sa femme. Un jour, il rencontre Hannah. Très croyante, elle tente de réconforter cet être sauvage.
Mais derrière son apparente sérénité se cache un lourd fardeau : elle a sans doute autant besoin de lui, que lui d’elle.


Ma critique de "Tyrannosaur": Un film coup-poing très noir qui se déroule dans la banlieue populaire de Glasgow. Magnifiquement interprété par le duo Peter Mullan/Olivia Colman, ce drame social trouve l'équilibre entre la violence brute et la fragilité des personnages.

Le ton est juste, toujours saisissant. L'écriture du scénario est réfléchie en adéquation avec les intentions de la mise en scène. La psychologie des personnages réussit à se complexifier sans artifices.

Certains effets sont parfois appuyés, sans gêner pas la fluidité du montage. On note aussi l'utilisation d'une photographie maussade, très classique du genre, assez nécessaire ici. Bref, c'est dur, déprimant, mais c'est touchant.

Une réussite féroce pour un premier film, servie par un vrai talent d'acteur.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOCO

Rythme:       OOOCO

Acteurs:   OOOOC

Emotion:      OOOCO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'interprétation poignante
-
pour l'écriture touchante liée au destin des personnages
- pour l'atmosphère
déprimante


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- certaines images dures
-  sujets dépressifs: deuil, maltraitance...
- les chiens °°

 

26 mai 2012

Cosmopolis

20080335Drame

drapeau_canada Film canadien

Note: 11/20

Date de sortie: 25 mai 2012
Réalisateur:
David Cronenberg
Acteurs:
Robert Pattison, Sarah Gadon
Durée:
1h48

Synopsis (Allociné) : 
Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.


Ma critique de "Cosmopolis": Une chose est sûre, le rythme interminable du film n'est pas prêt de faire l'unanimité. Que penser de "Cosmopolis"? Mieux vaut accrocher sa ceinture avant de s'embarquer dans une telle oeuvre de composition.

La mise en scène de Cronenberg installe une ambiance très confinée, où il faut supporter la bulle passive dans laquelle le personnage principal évolue pendant près de deux heures pour le spectateur. Nous suivons sur l'espace d'une journée, le parcours d'Eric Parker à l'intérieur de sa spacieuse limousine dans un futur proche, où la société semble en pleine révolution.

Autrement dit, le temps, les personnages, et les décors défilent, dans un contexte extrêmement restreint. Les longues scènes se succèdent de manière plus ou moins décousues, utilisant de nombreux plans resserrés à l'intérieur du véhicule blindé. L'ensemble donne lieu à une atmosphère qui se révèle intéressante, car le point de vue adopté est plutôt bien vue; suggérer le chaos sans le montrer réellement, avec un aspect d'anticipation. Mais le procédé est très long à se mettre en place et à imposer une quelconque tension ou inquiétude. Les bavardages prennent une direction peu distrayante, comme si Cronenberg n'avait pas vraiment réussi son pari. Comme si à force de trop vouloir contenir sa vision des choses, il avait rendu son univers complètement hermétique.

Le travail du cinéaste reste plutôt soigné mais se retrouve donc limité, noyé par des scènes interminables, et des réflexions qui n'arrivent pas à imposer un enjeu scénaristique. L'aspect intellectuel et surfait du film nourrit l'ennui et inspire de grosses longueurs de rythme. La chute du capitalisme, la fuite du roi déchu, la révolte du peuple offrent des idées intéressantes sur le papier, mais le traitement laisse perplexe et déçoit.

"Cosmopolis" était aussi aussi l'occasion de retrouver Robert Pattison dans un rôle plus mature. Malheureusement, il affiche une performance plutôt médiocre à mon avis, qui contribue à la platitude du film.

Une mise en scène très particulière et marquante, mais de trop nombreux temps morts réservent l'accès au film à un public averti.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OCOOO

Acteurs:   OOCOO

Emotion:      OCOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Non

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour la mise en scène contrastée entre calme et chaos (la scène d'attaque )
-
pour un contexte assez déroutant; basé sur l'anticipation
- pour un casting hétéroclite


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un côté intellectuel ennuyeux
- un rythme très spécial qui ne capte pas l'attention
- des enjeux peu renversants

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25 mai 2012

De rouille et d'os

20087993Drame

drap_francais Film français

Note: 16,5/20

Date de sortie: 17 mai 2012
Réalisateur:
Jacques Audiard
Acteurs:
Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts
Durée:
1h55

Synopsis (Allociné) : 
Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland.


Ma critique de "De Rouille et d'Os": Ce drame est teinté par une certaine intensité. La maîtrise des images et de l'environnement sonore est effectuée avec soin, dans le souci du détail. Un talent qui passe par le jonglage entre des images dures que l'on montre à l'écran et celles que la caméra choisit de détourner; le cinéaste déterminé à naviguer dans un monde rendu très vrai et touchant.

Jacques Audiard réalise un beau film, tout simplement. Celui-ci ne sonne jamais faux, et reste assez sophistiqué pour nous plonger dans un réel moment de cinéma. (Avec des orques, des combats, de la glace, un supermarché, et du sexe).

L'écriture du scénario est plutôt bien ficelée, touchant à divers sujets de société: notamment les difficultés sociales, à travers le handicap, la pauvreté... avec une vision plus recherchée qu'elle n'en paraît, sans lourdeur.

L'histoire sait garder le spectateur attentif, avec un fil conducteur assez hasardeux dans l'évolution du mélo-drame (une histoire d'amour? l'après accident?). Les décors ne sont pas statiques, dans un découpage assez dynamique, où les personnages sont comme des pions sur un plateau du jeu de l'oie, à l'abri ni des douleurs ni du bonheur.

Mais c'est surtout la qualité de l'interprétation qui permet de mettre en avant la force des personnages; un sans faute du côté casting, qui confirme les talents de Matthias Schoenaerts, de Corinne Masiero. Marion Cotillard ne surjoue pas, dans une réserve plus naturelle qu'à l'habitude, ce qui lui va bien!

Jacques Audiard n'est pas rouillé; on retient un récit poignant mais assez lugubre, et une direction des acteurs excellente.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOC

Emotion:        OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Oui

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'intensité dramatique et ses enjeux
-
pour le travail de la mise en scène visuelle et sonore
-
pour les jambes de Marion Cotillard


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- des scènes assez violentes, dérangeantes, crues
- le genre de film:  satisfait de l'avoir vu une fois... mais pas deux...
- émotion grisâtre

23 avril 2012

Bellflower

20027932Drame

67564366Film américain

Note: 13/20

Date de sortie: 21 mars 2012
Réalisateur:
Evan Glodell
Acteurs:
Evan Glodell, Jessie Wiseman, Tyler Dawson
Durée:
1h46

Synopsis (Allociné) : 
Woodrow et Aiden, deux amis un peu perdus et qui ne croient plus en rien, concentrent leur énergie à la confection d’un lance-flammes et d’une voiture de guerre, qu’ils nomment "la Medusa". Ils sont persuadés que l’apocalypse est proche, et s’arment pour réaliser leur fantasme de domination d’un monde en ruine. Jusqu’à ce que Woodrow rencontre une fille… Ce qui va changer le cours de leur histoire, pour le meilleur et pour le pire.


Ma critique de "Bellblower": "Bellflower" a bien l'envergure d'un premier film indépendant made in US; sa volonté d'imposer un style, ses défauts de rythme, son petit budget, mais aussi sa manière personnelle de percevoir le monde.

Le scénario est peu épais, mais le réalisateur impose un climat particulier. Un visuel poussiéreux, avec une lumière surexposée, des couleurs saturées, une photographie parfois floue, une ambiance rétro... C'est assez spécial, un brin présomptueux, mais cette atmosphère se marie assez bien au ton lunatique du récit.

On erre dans le quotidien de deux amis plus ou moins déconnectés de tout modèle, dont leur ultime but, est de fabriquer un lance-flamme (?? ça donne le ton de l'histoire), à moins que l'amour vienne s'en mêler. Le réalisateur nous livre alors une vision épicurienne, pessimiste, ou romantique, dans un récit découpé assez scolairement en chapitre. On vagabonde ainsi dans le destin hasardeux des personnages, avec des scènes parfois longues, parfois inquiétantes. Il faut donc accrocher à cet univers qui impose son identité, au risque de trouver le temps mou et long. Personnellement, ça ne m'a pas déplu, mais sans plus.

Une histoire d'amour curieuse, personnelle et déroutante, qui laisse perplexe.

 

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOCOO

Rythme:       OOCOO

Acteurs:   OOOOO

Emotion:      OOOOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Moyen

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour l'expérience d'une atmosphère particulière
-
pour l'intrigue hasardeuse et non prévisible
- pour Evan Glodell à la fois acteur et réalisateur


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un rythme bancal et étiré
-  un scénario étrange qui comble du vide
- le ton est spécial

12 avril 2012

Titanic 3D

20051394Drame

67564366Film américain

Date de sortie: 4 avril 2012
Réalisateur:
James Cameron
Acteurs:
Leonardo DiCaprio, Kate Winslet
Durée:
3h14

Synopsis : 
Est-ce vraiment nécessaire?


Ma critique de "Titanic 3D": Pour le centenaire du naufrage du Titanic, le film de James Cameron ressort au cinéma et en 3D, une occasion de se replonger dans cette tragique histoire. Tout d'abord ce fut un réel plaisir de revoir sur grand écran ce film culte. On a beau connaître le récit par coeur, les 3h15 passent toujours sans aucun problème!

Au niveau de la 3D, je dois dire que mon avis est assez mitigé; au début du film notre attention est à l'affût du moindre relief, et on se dit que ça va être pas mal... Puis finalement, la 3D se fait vite oublier et devient un peu trop disparate: quelques bons effets par-ci par là (les tableaux sous l'eau, quelques rares projections d'eau, ou même des personnages qui sortent parfois de l'écran), mais utilisés avec parcimonie. Beaucoup de séquences restent plates et ajoutent du flou, avec l'effet de profondeur, dont je ne suis pas la première des fans.

Le niveau technique de cette reconversion 3D n'est quand même pas si mal (par rapport à tant d'autres), et donne surtout une nouvelle excuse de revoir le couple Jack & Rose et de se tuer les yeux quand les lumières clignotent comme une boule disco.

La dernière fois que j'avais vu le film à la télé j'avais trouvé les effets spéciaux un peu vieillis, autant là, j'ai été encore très impressionnée. Donc vive le grand écran, avec une 3D pas indispensable mais qui amène un nouvel attrait.

Par contre, la scène dans la voiture rend beaucoup mieux en 3D. La main qui se colle à la vitre a été travaillée dans un aspect de relief très intéressant, avec une vraie illusion d'optique à travers la profondeur de la buée. (Oui, c'est un peu tard pour faire un poisson d'avril, mais c'est comme ça sur Cinéglobe)

25 mars 2012

Les Adieux à la reine

20027717Drame

drap_francais drapeau-espagnolFilm français, espagnol

Note: 8/20 ϟ

Date de sortie: 21 février 2012
Réalisateur:
Benoît Jacquot
Acteurs:
Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen
Durée:
1h40

Synopsis (Allociné) : 
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.


Ma critique de "Les Adieux à la Reine": J'ai du mal à comprendre l'unanimité des critiques pour ce film! La photographie banale ne manque pas de rappeler un téléfilm France 3. Une représentation d'époque où il est difficile de se détacher du comédien caché derrière le personnage, condamné à théâtraliser ses répliques dans un Versailles ressenti comme décor de musée.

Le jeu des actrices ne m'a pas convaincu, Léa Seydoux fige son expression sans faire passer la moindre émotion. Seule Julie-Marie Parmentier semble se démarquer avec une interprétation fluide et spontanée. Diane Kruger campe le rôle de Marie-Antoinette sans grand témoignage.

Si les décors et les costumes (robes et bijoux^^) sont certes très beaux, l'ambiance du huis-clos n'est pas assez soutenue pour dégager un réel intérêt. L'angle choisi est assez bien vu, et propose quelques scènes recherchées, mais de là à crier au chef d'oeuvre °°

Côté histoire, c'est simple, outre l'extravagance des situations, c'est un peu le néant: le scénario repose sur l'attirance de Marie Antoinette pour la duchesse de Polignac, tout en suivant les allers et venus dans le château de Sidonie Laborde lectrice dévouée de la Reine. L'idée en soi-même a du potentiel. Problème, on ne ressent aucune passion dans un débit de paroles peu habités par les acteurs. En gros, il ne se passe rien de très intéressant, jusqu'au dernier quart d'heure, avec l'arrivée de l'odieux subterfuge, qui vient enfin secouer le spectateur de son siège. Un court-métrage aurait suffit...

Une démonstration artificielle et approximative; ne manque pas d'audace mais de charme.

Réalisation:    OOOOO

Scénario:      OOOOO

Rythme:        OOCOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OCOOO

 

Intéressant? Moyennement

Divertissant? Peu

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
pour les jolies robes et les beaux bijoux
- pour le
twist final
-
pour le point de vue original sur fond historique


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- un rythme passif ennuyeux
- un scénario limité
- des personnages peu convaincants dans les sentiments

25 mars 2012

Bullhead

20022992Drame

Film belge

Note: 15,5/20 ♥

Date de sortie: 22 février 2012
Réalisateur:
Michael R.Roskam
Acteurs:
Matthias Shoenaerts, Jeroen Perceval, Jeanne Dandoy
Durée:
2h09

Synopsis (Allociné) : 
Jacky est issu d'une importante famille d'agriculteurs et d'engraisseurs du sud du Limbourg. A 33 ans, il apparaît comme un être renfermé et imprévisible, parfois violent… Grâce à sa collaboration avec un vétérinaire corrompu, Jacky s’est forgé une belle place dans le milieu de la mafia des hormones. Alors qu’il est en passe de conclure un marché exclusif avec le plus puissant des trafiquants d'hormones de Flandre occidentale, un agent fédéral est assassiné. C’est le branle-bas de combat parmi les policiers. Les choses se compliquent pour Jacky et tandis que l’étau se resserre autour de lui, tout son passé, et ses lourds secrets, ressurgissent…


Ma critique de "Bullhead": Un drame humain et psychologique parfaitement intégré à une intrigue générale sur la mafia d'hormones. "Bullhead" est une production belge qui nous réserve des surprises à travers un scénario original et réfléchi, dans une campagne flamande un peu terne à l'image.

La réalisation est maîtrisée dans les détails, malgré un démarrage un peu lent et confus, où il faut se forcer à rentrer dans le film. 

Le ton sérieux et lent de la mise en scène colle bien au récit, même si des longueurs s'installent, et que l'action n'est pas toujours au rendez-vous. Sous ses airs graves et monotones, le film aborde de nombreux sujets: drame psychologique, trame policière, et débat moral...

C'est finalement toute la partie psychologique des personnages qui apporte à l'histoire une perspective à la fois troublante et touchante. Le comédien Matthias Schoenaerts créer un malaise très crédible à l'écran. Les enjeux du trafic d'hormones en deviennent cependant moins percutants, avec un objectif un peu flou.

Un drame humain original dans le milieu périlleux des trafiquants d'hormones...

 

Réalisation:    OOOCO

Scénario:      OOOCO

Rythme:        OOOOO

Acteurs:    OOOOO

Emotion:        OOCOO

 

Intéressant? Oui

Divertissant? Assez

 

3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma:
-
une interprétation touchante et juste de Matthias Schoenaerts
- un récit original à la croisée entre le polar et le drame

-
une réalisation maîtrisée et en retenue


3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début:
- long et ennuyant à démarrer
- une histoire parfois complexe
- les enjeux du trafic d'hormones trop absents

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