No
Film chilien, américain
Note: 13,5/20 ♥♥♥
Date de sortie: 6 mars 2013
Réalisateur: Pablo Larrain
Acteurs: Gael Garcia Bernal, Antonia Zegers, Alfredo Castro
Durée: 1h57
Synopsis (Allociné) : Chili, 1988. Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale, consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l’opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne. Avec peu de moyens, mais des méthodes innovantes, Saavedra et son équipe construisent un plan audacieux pour libérer le pays de l’oppression, malgré la surveillance constante des hommes de Pinochet.
Ma critique de "No": "No" entre dans la catégorie du film historique en s'intéressant au référendum qui mit fin à la dictature de Pinochet au Chili. A la manière de "Argo", le film scénarise cet évènement historique avec un regard décalé d'aspect anecdotique qui révèle pourtant tous les enjeux de l'époque. Un sujet pas sans intérêt, sur la campagne publicitaire menée par le camp en faveur du "non".
L'aspect surprenant du film est le choix d'une vieille esthétique. Le rendu des images peut paraître assez déroutant, un fomat 4/3, une qualité d'image mauvaise, un mélange d'images d'archives. De cette façon, le réalisateur chilien nous plonge immédiatement dans l'ambiance rétro des années 80 et mène une bonne reconstitution de la période.
En tête d'affiche, Gael Garcia Bernal interprète le rôle du publicitaire créatif, toujours avec un jeu plein de charme et beaucoup de naturel.
Malgré l'efficacité du sujet, la facture statique du montage manque souvent de consistance. Le suspense retombe à plusieurs reprises, car les scènes tournent parfois en rond, et les longueurs s'installent. Le milieu du film peut vite faire décrocher...
Un sujet intéressant, un choix esthétique controversé, mais l'ennui n'est jamais très loin...
Réalisation: OOOOO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOCOO
Acteurs: OOOCO
Emotion: OOOOO
Intéressant? Oui
Divertissant? Correct
3 bonnes raisons d'aller voir ce film au cinéma: 3 bonnes raisons de quitter la salle avant le début: |